1. Ma déchéance (4)


    Datte: 10/05/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... quitter le sien que je pris. Pendant que je les rangeais sur des cintres dans la penderie je les regardais entrer, enlacées, dans le salon… Plus attirante que jamais, ma jolie belle-sœur portait un ensemble gris perle mini short moulant ses jolies fesses et pull à col roulé sans manche qui mettait ses formes généreuses en valeur. Ses jambes étaient voilées d’un collant noir et elle était chaussée de mini bottes à talons vertigineux. Son amie Sally, une superbe métisse coiffée à la garçonne portait une robe longue blanche transparente qui révélait son corps nu magnifiquement proportionné. De fins bracelets d’or recouvraient ses poignets et ses chevilles, d’immenses créoles pendaient aux lobes de ses oreilles et un collier muni d’un anneau autour de son cou symbolisait sa soumission à sa maitresse. Quelle beauté, quelle élégance, quelle classe ! Et aussi quel tact, quelle intelligence elles avaient fait preuve en me voyant ! Si tant est que je doute encore de la supériorité de la femme sur nous, leur attitude m’en donnait une nouvelle preuve. Je n’osais imaginer la réaction d’un homme à leur place, les sourires moqueurs et égrillards, les réflexions libidineuses, que sais encore… En tant qu’homme je me sentais soudainement petit auprès d’elles, minable, insignifiant… Pendant toutes ces années j’avais fait fausse route et il avait fallu Julia pour que je m’en rende compte… Comme je l’aimais pour cela, je l’adorais même ! Elle était ma déesse, ma Maitresse qui guidait à présent ...
    ... ma vie. Qu’importe si j’abdiquais toute personnalité, si je lui obéissais, si elle m’humiliait parfois... C’était pour mon bien. Aujourd’hui magnanime, elle voulait bien m’accepter parmi Elles- avec un grand E- à condition que je fournisse les preuves de ma volonté à changer… Ces preuves je voulais les leur donner, m’investir à fond dans la voie de la féminisation puisqu’il fallait en passer par là… Grisé par les compliments que Murielle et Sally avaient eu la gentillesse de me faire je me sentais déjà appartenir à un nouveau genre. Peut-être pas encore tout à fait féminin mais plus du tout masculin. Eric n’existait plus : Clarisse l’avait heureusement remplacée. Pour la première fois le mental suivait ma transformation physique : je pensais à moi au féminin, je pensais comme une femme et j’étais enfin heureuse, acceptée comme telle dans ce monde de la féminité qui me fascinait depuis toujours ! - Clarisse qu’attends-tu pour apporter le champagne ? L’ordre de Julia m’arracha à ces considérations pour le moins optimistes, comme je devais m’en rendre compte plus tard… - Oui Madame, j’arrive tout de suite ! Je revins très vite avec le plateau chargé de verres, ondulante sur mes talons roses, fière et impatiente de les rejoindre, de participer à leur joie de vivre et leur montrer mes progrès… Mais à mon arrivée dans la pièce les conversations, les rires cessèrent brusquement et ma confiance retomba du même coup. Tout rougissant et intimidé je servis les verres devant les regards ...
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