LE PAPILLON (1)
Datte: 17/05/2021,
Catégories:
Hétéro
... Mais putain le désir s’envole. Lorsque nous faisons l’amour 3 fois dans la semaine j’ai le sentiment d’avoir accompli un exploit. Je me sens comme l’alpiniste qui plante son drapeau au somment de l’Everest. Ce dont je rêve et ce que je veux c’est de l’excitation, de la frustration et du désir tellement fort qu’on en jouit dans son froc comme le premier puceau devant une danseuse exotique. Je veux de la passion, je veux du danger, je veux avoir le sentiment de tout perdre en gardant le contrôle. Illusoire je me dis….tu ferais mieux de continuer à te branler sur internet si tu veux du fantasme. L’avion, n’est plus qu’à quelques mètres du sol. Je me cramponne aux accoudoirs. Le choc se fait sentir et le crissement des roues se fait entendre. De dehors je vois le sol défiler à une vitesse incroyable. L’avions s’immobilise et nous défaisons notre ceinture. Ma femme porte un jean gris, déchiré au niveau des genoux. Elle a mis un t-shirt ample F***k me i’am famous, qui laisse entrevoir sur le côté la couleur de son soutien-gorge…. (noir en dentelle)….. ….et sa peau légèrement mate. Elle se coiffe d’une casquette, me tend ses levres et me gratifie d’un petit baiser. Elle est rayonnante, le visage vierge de tous maquillage. C’est au naturel que je la préfère. Quelques heures plus tard, nous sommes dans notre salon. Le valet me tend la main, paume vers le haut, et j’y dépose un billet de 1000 francs pacifiques. Il se retire et nous laisse découvrir notre nouvelle maison pour les ...
... deux semaines à venir. Le cabanon donne sur la plage, une vue à couper le souffle, du sable si fin qu’il glisse même à travers les fentes d’un poing fermé…. et du soleil, beaucoup de soleil. Il est tard dans la journée, le voyage ayant été rude, et nous sommes extenués. San même nous consulter, nous nous dirigeons ensemble vers la chambre, et fermons les volets. Quand tu passes 18 années de ta vie avec la même personne, tu es comme connecté à elle. Les envies jaillissent en même temps…. (pas toute les envies)…. …..et c’est souvent même que tu en viens à penser à la même chose au même moment. Un souvenir, une odeur. Tu partages tellement de choses ensemble, que telle couleur ta rappelle tel moment, et telle odeur telle destination. Nous ouvrons la couverture et nous écroulons comme des masses, le son des vagues berçant nos oreilles, plus efficace que compter ces foutus moutons. Le lendemain matin je me sens requinqué. Je me lève et commande notre petit déjeuner. Ma femme dort, encore, je ne la réveillerais que quand tout sera prêt. Il dispose les plats sur la table de la terrasse à l’abri d’un gigantesque palmier. Quelques rayons transpercent les branches et réchauffent ma peau. J’ai enfilé un pantalon en toile blanche. Des œufs brouillés, une baguette, du jus d’orange, des fruits frais et du café. J’en emplit un verre et l’apporte prêt du lit. Elle ouvre ses magnifiques yeux noisette et me jette un regard endormi. Nous petit déjeuner longuement, elle un livre à la main, moi ma ...