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LE PAPILLON (1)
Datte: 17/05/2021, Catégories: Hétéro
... reconnaitre un spécimen au-dessus du lot. Il mesure 1.85, un dos en forme de V. des cheveux longs mais pas trop tombent avec élégance sur sa nuque. Ses fesses sont de l’acier, je le parierai. Ses mollets galbés supportent sa masse. Il a les bras croisés sur son torse et fait face à mon épouse Le tableau est splendide. Derrière eux la mer est bleue, transparente, cristalline. Mon cerveau me projette des images obscènes Ma femme est à genoux, en train de sucer la bite du type. Il a son short, baissé sur ses genoux, allant à la rencontre de cette bouche accueillante. Les mains derrière le crane de ma femme, il imprime un rythme d’enfer, cognant sa queue au fond de la gorge de sa suceuse. Je secoue mon visage, faisant disparaitre ce que j’imagine. J’aimerai les surprendre, afin alimenter mes fantasmes. Parfois un simple geste, un regard, la caresse d’une main dans des cheveux, une lèvre qu’on mordille suffit à élaborer le scénario le plus invraisemblable qui soit. J’ai du mal à saisir le sujet de leurs discussions mais j’observe mon épouse agiter les mains et l’homme rire. Elle retire son grand chapeau de paille et se recoiffe. Ce geste en apparence si insignifiant m’électrise. Je me rends compte de l’absurdité de ce que je ressens mais c’est plus fort que moi. Elle semble tellement insensible aux autres hommes habituellement que peut être ce geste, aussi anodin soit il est le signe de son attirance physique vis-à-vis de ce mâle qui respire la puissance et l’assurance. Je ...
... l’observe se recoiffer et poser son chapeau sur le transat. Sa main se fait caresse sur son bras et vient se poser sur sa taille. J’assiste alors à une sorte de ballet entre elle et lui. Il décroise ses bras et vient lui aussi les poser sur sa taille. Ils semblent absorbés dans leurs discussions, dans un environnement insonorisé. Mon cerveau est en ébullition et mon imaginaire fonctionne à plein tube. Je suis décidemment trop loin pour entendre quoi que ce soit mais je l’imagine la complimenter sur sa silhouette, sur le fuselage de ses jambes, la douceur de sa peau ou l’odeur de sa chatte. La je divague complètement… (la chaleur sans doute)… …mais comme écho à mes propres pensées elle rejette sa tête en arrière et éclate d’un rire franc et sonore tout en posant une main sur l’avant-bras de son interlocuteur. Je suis estomaqué, elle qui habituellement déteste le contact la voilà qui initie le contact. L’homme n’y semble pas insensible et je le vois se rapprocher délicatement tel un animal sauvage à l’affut de sa proie. S’ensuit une dizaine de minutes ou rien ne se passe. Je la vois ramasser son chapeau et ils semblent se dire au revoir. J’espère les voir s’effleurer et résister à la tentation de se jeter l’un sur l’autre mais en même temps j’espère que rien n’arrivera car cette idée m’excite et me rend malade en même temps. Aucun contact. Peut-être ai-je imaginé cette main sur l’avant-bras, peut-être ai-je imaginé que l’homme se rapprochait, peut être suis-je fou et tellement obsédé ...