1. Remplacement - 2/2


    Datte: 19/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... pas avec tous ! — Peu importe, mais … touche pas à mon homme, d’accord ? — D’acc, pas de massage pour lui ! Elle a éclaté de rire : — Parce que … pendant les massages ? — Ça les détend ! — Tu m’étonnes ! pas tous, quand même ? Jean-Mi s’est levé de table en levant les bras au ciel : — Ça suffit, je veux même pas savoir ! — Oui chéri, va donc regarder la télé, on cause entre filles ... — Tu … Tu fais avec tous ? — Ben … non. Pas tous ... — La vache ! Pourquoi je suis pas kiné, moi aussi ! les assurances, c’est vachement moins drôle ! Et puis des gaillards pareils … — Ouais ! — Mais … les autres disent que t’es avec une fille … — C’est une copine. — Ah ! Juste une copine ? — Une … bonne copine. — Eh ben ! J’ai l’impression d’avoir raté des étapes, moi ! — Avec une fille ? Elle avait les coudes appuyés sur la table, les mains sur ses joues. Elle riait en se mordant les lèvres, les joues un peu rouges : — Ouais, j’ai raté ça … J’ai pas pu m’empêcher ! En partant de chez eux j’ai planté un baiser sur ses lèvres. Elle faisait les gros yeux en secouant la tête, mais les fois suivantes où je l’ai croisée, elle avait un drôle de petit sourire, et les soirées d’après-match elle me prenait par la taille en discutant. Mes relations améliorées avec les autres femmes de joueurs, c’est beaucoup à elle que je les dois, sans que je sache ce qu’elle leur avait dit pour autant … du bien et du rassurant sans doute ! Si elles avaient su ! Parce que leurs bonshommes, mariés ou pas, ils sont ...
    ... presque tous passés sur la table de massage ! Et ils se débrouillaient pour que je sache ce qu’ils espéraient ! C’était drôle ! Il y avait les timides, qui soupiraient, sans rien oser, mes préférés ! Ceux qui effleuraient mes cuisses comme discrètement pendant que je les massais. Ceux qui me prenaient par le cou dès la salle fermée dans leur dos et posaient un baiser dans mes cheveux. Ils ne demandaient rien, attendaient, et aucun n’a jamais essayé de me forcer à quoi que ce soit. Il me suffisait de dire « Pas aujourd’hui » et ils n’insistaient pas. Ils s’étaient donné le mot ? Très certainement ! Aucun n’essayait jamais de me peloter vraiment. Ça, quand j’en avais envie, c’est moi qui leur demandait. Et de ça, j’ai pu le vérifier, ils ne s’en vantaient pas les uns aux autres. Le plus timide de tous, c’était Bakari. Jamais il n’était venu se faire masser pendant trois semaines. Il attendait toujours que Pierrick soit là, jusqu’au jour où il a pris une béquille sur une cuisse pendant un entraînement et que j’étais seule à être présente. Vous avez déjà vu un black rougir ? Moi oui : lui. Et il roulait des yeux, évitait mon regard quand je l’ai accompagné au vestiaire. Il boitait bas et grimaçait mais osait à peine appuyer son bras que j’avais passé sur mes épaules pour le soutenir. — L’entraînement est fini pour toi aujourd’hui. Prends ta douche, je te mettrai de la glace sur la cuisse après. Cet imbécile n’avait pas osé se déshabiller devant moi et est parti vers la douche avec son ...
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