Nadine, la vengeance d'une maman (4)
Datte: 23/05/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Le jour se lève. A travers les interstices des volets métalliques, le soleil éclabousse la chambre de ses rayons obliques ; ils piquent les murs de douces lueurs fauves. La clarté matinale réveille Nadine. C’est une lumière apaisante, qui la rassure ; pourtant, elle est effondrée. Elle se souvient de tout. Elle ne peut plus faire semblant cette fois, prétendre qu’elle a rêvé ; son imagination avait bon dos. Elle voudrait revenir en arrière mais c’est impossible, il est trop tard pour regretter. « Je le savais ! » La veille au soir. Quelque chose ne tourne pas rond. Nadine comprend que son fils a une idée derrière la tête : elle n’a pas terminé son verre qu’il se précipite pour la resservir. Ce n’est pas qu’il insiste autant qui la dérange, c’est la façon dont il s’y prend : il agit avec une détermination qui lui fait froid dans le dos. Pour en avoir le cœur net, elle lui demande s’il a l’intention de la soûler. Elle ne cherche pas à le provoquer, elle voudrait juste se rassurer. Elle n’est pas surprise par sa réaction – sa crispation soudaine, son regard fuyant, son attitude coupable. Elle s’y attendait. « Oh Mon Dieu non, par pitié, faite que je me trompe ! » Elle essaye de garder son calme, mais elle n’en mène pas large ; elle espère que sa voix chevrotante ne la trahira pas. Pour lui donner le change, elle l’embrasse en quittant la table. Un baiser sonore sur le front, comme jadis, quand son amour maternel lui suffisait. Nadine le constate jour après jour, le comportement ...
... de son fils a changé. Il est différent. Il est souvent prostré, perdu dans ses pensées. Quand elle s’approche de lui, qu’elle engage la conversation, il devient taciturne. Elle a l’impression qu’elle le réveille au milieu d’un songe merveilleux dont lui seul aurait la clé. Il pique un fard, bredouille une excuse, et disparait dans sa chambre jusqu’au diner. Ils ne communiquent presque plus. Elle n’est pas naïve, ni stupide, et encore moins dupe en ce qui concerne la nature humaine ; elle connaît la chanson. Elle a beau étouffer ses formes, les comprimer… rien n’y fait. Les hommes ont toujours deviné ce qu’elle dissimule et fondent sur elle comme des mouches sur du miel. Il faut voir comment ils la déshabillent du regard : ils sont aussi discrets que des adolescents gouvernés par leur testostérone. Ils imaginent le cul superbe, les gros nichons à portée de main, et ça les rend cinglés, incapables de raisonner. Elle en fait l’expérience tous les jours. Elle en a pris son parti. Elle sait qu’elle a un corps qui affole les hommes, des appas pour lesquels ils se damneraient volontiers. Il fut un temps où son mari était l’un d’entre eux. Il n’y a pas si longtemps, elle le rendait fou lui aussi. Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour lui prouver qu’il était l’élu, le seul digne de partager son lit, quitte à se mettre en danger. Et tout ça pour quoi, à l’arrivée ? Cette séduction involontaire qu’elle exerce sur les mâles l’a toujours dégoutée. Ce pouvoir - la facilité avec ...