1. Retour en Canfre : Mathieu Lescot et Jacqueline Lechamp


    Datte: 23/05/2021, Catégories: fh, ffh, extracon, Oral pénétratio, historique,

    ... Mathieu se répand en elle. Point n’est besoin de leur chanter une berceuse pour qu’ils s’endorment rapidement. Le lendemain, Marie-Jeanne se lève dès potron-minet en laissant Mathieu dormir. Elle rejoint la salle à manger où une bonne apporte le petit déjeuner. Quand elle apprend que Jacqueline s’apprête à faire de même dans la cuisine, elle la fait quérir pour qu’elle vienne la rejoindre. Une fois cette dernière installée et la bonne partie : — Jacqueline. Vous permettez que je vous appelle Jacqueline ?— Bien sûr, Madame.— Appelez-moi Marie-Jeanne.— Ho ! Madame, je ne puis.— Allez, ne faites point de manière. Nous avons nombre de choses en commun.— Des choses en commun ?— Bien sûr. Nous avons toutes deux remonté le moral à Mathieu quand il était déprimé. Nous l’avons toutes deux aidé à gérer des affaires et surtout nous l’aimons toutes deux et il nous fout toutes deux.— Madame ! Je vous…— Marie-Jeanne. Inutile de dénier, Mathieu en a convenu.— Je… je… je vais partir immédiatement.— Que nenni ! Au contraire, j’espère que vous aurez l’obligeance de rester pour l’amour de Mathieu.— Madame, je ne comprends pas.— Marie-Jeanne, vous dis-je. Je vais vous expliquer. Madame Lescot explique à la maîtresse de son mari ce qu’elle attend d’elle. Cette dernière reste muette de stupéfaction regardant son interlocutrice comme une apparition. Devant le silence de sa vis-à-vis, Marie-Jeanne enchaîne : — Vous ne dites rien ?— Mada…— Marie-Jeanne !— Marie-Jeanne… je… je… pour Mathieu, je ...
    ... suis… enfin j’accepte, mais vous ?— Moi ! Si Mathieu est heureux et si nous pouvons chagriner nos chers cousins, cela me convient. En pays mahométan, il n’y aurait nulle difficulté, ici cela ne peut être officiel. Pour tous vous serez l’assistante de mon époux.— Cela ne risque-t-il pas de se savoir que Mathieu et moi nous… enfin vous voyez ce que je veux dire.— Que vous baisiez. Vous garderez la chambre voisine de la nôtre à l’étage. Les domestiques dorment au rez-de-chaussée dans l’autre aile. Ainsi nous pourrons échanger nos places discrètement. Pas tous les soirs, car, bien sûr, je continuerai à assurer mon devoir conjugal. Jacqueline sourit intérieurement, car la veille elle a entendu Marie-Jeanne manifester que ce devoir n’était point corvée. Cela l’avait affectée de savoir Mathieu dans les bras d’une autre, même si dès le début de leur relation, elle savait que tous deux étaient mariés et que quand la libération viendrait, ils seraient séparés. Maintenant grâce à cette proposition, elle va pouvoir continuer à voir, côtoyer et aimer Mathieu et avec la bénédiction de sa femme qui plus est. Bien sûr il faudra qu’elle le partage, mais qu’est-ce en comparaison d’un éloignement définitif ? Marie-Jeanne s’approche en souriant et embrasse Jacqueline un peu surprise : — Nous sommes de la même famille maintenant. Des sœurs, en quelque sorte.— D’une manière un peu particulière.— Des sœurs par le vit. Les deux femmes éclatent de rire. Mathieu entre à ce moment. Sa femme lui dit : — ...
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