-
Mon histoire d'homme libre (1)
Datte: 26/05/2021, Catégories: Hétéro
... quelques questions que je lui pose donc je n’insiste pas. Je l’aide pour l’enregistrement à l’accueil. C’est là que j’apprends qu’elle s’appelle Irina, qu’elle a 19 ans et qu’elle est hongroise. Vient ensuite son tour, je l’attends dehors pour lui laisser l’intimité avec le personnel soignant. J’essaie de réfléchir à la situation. A première vue, il semblerait qu’Irina soit une prostituée et que l’homme qui la frappait soit son Mac. Dans ce cas-là, elle est mal et mon intervention risque de la précipiter vers quelque chose de pire que des coups, la mort. Lorsqu’elle a fini les soins, nous sortons de l’hôpital. Je lui dis que je peux la ramener chez elle. Elle me dit que non, car elle a peur. Je lui demande si elle a de la famille ou des amis chez qui je peux l’emmener. Elle semble hésiter puis me dit de l’emmener à la rue où je l’ai trouvé. Le trajet se fait sans parole dans un silence pesant. Elle m’indique de l’arrêter à proximité d’un arrêt de bus où se trouve un groupe de femmes, sûrement des prostituées vu l’heure tardive et les tenues vestimentaires de ces dames (mini-jupes laissant entrevoir une petite culotte et décolleté plongeant). Irina ouvre la porte de ma voiture, me remercie et s’en va. Je la regarde partir. Je ne sais pas pourquoi mais je ne démarre pas et j’attends. Je vois Irina s’approcher des femmes. Quand elles la voient, elles lui font des gestes de partir lui criant des mots en hongrois sûrement qui ne semblent pas être gentils. L’une d’elle attrape ...
... Irina et la secoue avec force. Irina se débat, échappe à l’emprise de cette femme et court dans ma direction poursuivie par certaines de ces prostituées. Je lui ouvre la porte et lui fais signe de venir. Elle entre dans ma voiture, ferme la porte et je démarre à toute vitesse avant que les filles arrivent. Irina est en pleurs, j’essaie de la calmer tout en roulant mais je n’y arrive pas. Je me décide et je lui propose de l’héberger chez moi pour la nuit. Elle pleure toujours et tremble de peur. Elle ne me répond pas. Je me stationne près de chez moi en vrac. Je descends et vais lui ouvrir la porte voyant qu’elle ne bouge pas. Que lui ont-elles dit pour la mettre dans cet état. Je l’aide à descendre de la voiture et la tiens dans mes bras car elle semble ne pas arriver à tenir sur ses jambes manquant à plusieurs reprises de trébucher. Sur le trajet jusqu’à mon appartement, je ne pensais croiser personne mais manque de chance, ma voisine de palier Victoria, une femme d’une quarantaine d’années, sportive, s’en va faire son jogging. Elle m’adresse un bonjour et me lance un regard de travers. Que pense-t-elle de ce qu’elle voit ? Arrivés à mon appartement, je la pose sur le canapé et vais lui chercher un verre d’eau. Je lui parle pour la calmer. Elle a peur. Je lui dis qu’elle peut rester là pour la nuit, dormir dans mon lit et que moi je dormirai sur le canapé. Je lui propose d’aller prendre une douche mais elle me répond qu’elle est trop fatiguée. Je lui montre ma chambre et ...