Drôle de jeu (3)
Datte: 05/06/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Le lendemain, à la suite d’une nuit bien étrange, Fabrice se leva pour prendre son petit-déjeuner. Il salua sa mère et sa soeur qui étaient en train de papoter. En mangeant sa tartine accompagnée d’une tasse de café, il leur demanda comment s’était passé leur soirée de la veille, quand bien même il connaissait déjà la réponse à cette question. — Vous avez passé une bonne soirée hier soir ? — Oui, oui, c’était sympa. On a discuté, on a ri. Ça m’a fait du bien de revoir ma collègue. — Et toi, Julie ? — C’était sympa aussi. À part le fait que je devais sans arrêt écouter les divagations amoureuses de ma copine. Et toi, tu as fait quoi ici tout seul ? — Rien de spécial. J’ai regardé un peu la télé et je suis allé dormir. Sur cet échange de banalités, Fabrice finit son petit-déjeuner et après s’être habillé, prit le parti de sortir prendre l’air. Sans rien dire, il ouvrit la porte. — Où est-ce que tu vas ? — Faire un tour. Sans plus de précisions, lejeune homme referma la porte derrière lui et marcha pendant près d’une heure, l’esprit embrumé par les scènes qu’il avait surprise la veille et les indices dont il disposait. À ce stade, il lui était tout simplement impossible de renoncer à percer à jour ce mystère mais il ignorait tout de la façon dont il aborderait le sujet avec Solange et Julie. Lassé d’errer dans les rues sans but précis, Fabrice rentra chez lui se reposer. À son arrivée, Solange l’accosta. — Alors, tu ne veux toujours pas me dire où tu es allé ? — Je te l’ai dit ...
... : je suis allé faire un tour. — Tu es juste allé faire un tour ou tu es allé voir quelqu’un de peu recommandable ou que sais-je encore comme cachotterie ? Le dernier mot de sa mère donna à Fabrice une occasion inespérée de trouver réponse à ses questions. — J’ai juste éprouvé le besoin de prendre l’air mais en parlant de cachotteries, Julie et toi n’êtes pas mal dans le domaine. — Qu’est-ce que tu me chantes, Fabrice ? — Tu comprendras assez vite. J’aimerais vous parler à Julie et toi. — Bon, très bien. Solange appela sa fille et les trois membres de la famille se réunirent dans le salon. — Alors, Fabrice, de quoi est-ce que tu veux nous parler ? — C’est à propos d’hier. Je sais ce que vous avez vraiment fait hier après-midi et hier soir. Il sortit son téléphone de sa poche et leur montra le cliché plus qu’explicite qu’il avait pris de la scène entre le mystérieux homme et lesdeux femmes. — Quand est-ce que vous comptiez me parler de ces hommes que vous voyez ? Et ce n’est pas tout : hier après-midi, je vous ai vues arriver avecdeux hommes et tu leur as dit, Maman, que je ne devais rien savoir. Je vous ai donc suivis, vous et les deux types, jusqu’à la cave et c’est comme ça que j’ai su pour votre rendez-vous d’hier soir. Et hier soir, j’ai entendu le type vous dire qu’il vous mettrait une bonne note, que vous étiez les meilleures candidates qu’il ait eues. De quoi est-ce qu’il s’agit ? Solange et Julie se regardèrent, résignées. — Il y a quelques semaines, ta soeur et moi ...