1. Un amour d'été


    Datte: 11/06/2021, Catégories: fh, fplusag, jeunes, inconnu, oncletante, fépilée, vacances, plage, ascenseur, douche, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, pied, chaussures, rasage, pénétratio, mélo,

    — Alors, en forme les enfants ? lança-t-elle aux trois jeunes paresseusement installés dans les canapés. Ah ! tu dois être Paul, n’est-ce pas ? interrogea-t-elle en tendant la main vers l’invité. Paul tenta de s’extirper du profond canapé de cuir crème et bredouilla : — Euh, oui, c’est ça, bonjour Madame.— Hop hop hop, pas de ça ici, Virginie ne t’a pas dit que tout le monde m’appelle Taty Danielle ? Paul rougit de confusion car il avait effectivement été briefé d’importance avant d’arriver : « Et surtout ne l’appelle pas Madame, rien ne l’agace plus que ça » avait insisté Virginie, mais l’arrivée de la pétulante Taty Danielle l’avait déstabilisé. — Bon, heureusement que je me suis occupée des courses. Sa voix résonnait dans la maison au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de la cuisine pour y déposer son panier. Revenant par le couloir elle déboucha dans le salon en longeant les baies vitrées. — Salade, rougets grillés et sorbets ; ça vous ira les enfants ? Depuis aussi longtemps que le surnom de Taty Danielle lui avait été attribué, elle appelait ses neveux et nièces et les amis de ses neveux et nièces « mes enfants ». Poussé par les principes inculqués lors de son éducation, Paul se leva et proposa ses services ; ni Virginie, ni sa copine Geneviève ne réagirent, feignant une lecture attentive, un magazine de programmes de télévision dans les mains : — Tiens, tu as vu que cette pouf de Sabrina a quitté le chanteur des Spitfire ? glissa Virginie pour se donner une ...
    ... contenance.— Bon, eh bien, suivez-moi Paul, vous mettrez le couvert. Paul emboîta le pas de Taty vers la vaste cuisine. Véritable pièce à vivre de l’appartement, la lumière y rentrait à flots par la large baie vitrée. Le moindre rayon de soleil réfléchissait sur les meubles clairs et la pierre façon marbre du sol. Les sandales de bois à talons hauts de Taty claquaient et résonnaient à chaque pas. Lui ayant indiqué l’emplacement de la vaisselle, elle s’éloigna du champ de vision de Paul qui put l’observer à loisir. Il était difficile de donner un âge à Taty, les petites plissures de ses traits trahissaient son âge, mais le hâle de sa peau et son tonus donnaient le change et trompaient les parieurs. Paul lui donnait 20 ans de plus que lui, à peine, non, un peu plus, pas tant que ça. Il la déshabilla du regard à la recherche d’indices. Taty portait les cheveux assez courts, couvrant à peine de fines oreilles ; ses yeux noisette lui donnaient un regard doux qui contrastait avec son dynamisme. Elle portait une simple robe de cotonnade rayée bleu ciel et blanc qui lui allait comme un gant. Seul le galbe de sa poitrine déformait sa silhouette longiligne. Les talons hauts de ses sandales rajoutaient à sa posture élancée, arquant des pieds fins que retenaient sans peine de fine brides de cuir rouge. Pas de bijou, même pas un bracelet. Cela faisait partie de la réputation de Taty. Elle était célibataire, n’avait pas eu d’enfant (et semblait le regretter secrètement) et n’avait aucune ...
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