1. Solitude en furie


    Datte: 12/06/2021, Catégories: fh, inconnu, bizarre, vengeance, Masturbation Oral nopéné, portrait,

    Je marche seule sur les quais dans la nuit, et c’est le seul endroit où je me sens à peu près bien. Je voudrais être ailleurs, mais je ne le peux pas. J’ai trop mal. Je suis si seule ce soir, comme tous les soirs, depuis trop longtemps. Un passant plus ambitieux me demande si je travaille. Bien sûr que non, je ne travaille pas, mais qu’est-ce qu’il croit ? Ai-je tellement l’air d’une pute ? Une jupe trop courte, un décolleté trop profond, un air un peu trop vulgaire, est-ce donc seulement à cela qu’on juge ces prostituées ? Elles au moins, elles baisent… Les regards convergent vers moi, malgré la noirceur. Je respire le sexe, comme un aimant pour la gent masculine au complet. Pourtant un seul m’aurait suffit. Une seule de ses caresses m’aurait redonné ma valeur de femme. Mais ses yeux sont restés fermés, son regard est resté neutre, sa bouche ne s’est pas ouverte pour la mienne. Il ne me désire plus. Depuis plus d’un an maintenant, il ne m’a pas touchée. Et ma main ne me suffit plus. Que faire alors, lorsque le désir s’empare de mon corps, un désir sauvage qui inonde ma culotte au beau milieu de l’après-midi ? Je pourrais prendre un amant, mais je n’en ai pas le courage. Et d’ailleurs, ce ne serait qu’une question de temps avant que ce nouvel étalon dans mon lit ne me désire plus autant. Et cela, je ne peux plus le subir. Il me faut quelque chose de plus animal. Je marche donc le long des quais, à la recherche de celui qui pourra me satisfaire. Je le veux jeune et vigoureux. ...
    ... Il bandera pour moi, parce que je l’aurai aguiché et qu’il n’aura pas su me résister. Un peu trop romantique, il voudra me parler d’amour, mais je ne lui parlerai même pas. Je poserai ma main sur sa bite gonflée et je le masserai vigoureusement jusqu’à ce qu’il me supplie d’arrêter, au bord de sa jouissance. Et alors ses yeux refléteront le désir brut que je recherche. Une odeur un peu âcre s’échappera de ma culotte, un peu comme maintenant. Il la sentira et sera comme fou à l’idée de bientôt me sauter. Peut-être que je lui donnerai cette culotte avant de m’en aller, le laissant seul avec sa grosse bite bien bandée et sa frustration. Est-ce lui qui arrive en sens inverse ? Un pas rapide se fait entendre, avec des petits claquements de talons indiquant le prix de ses chaussures, probablement italiennes. Un frisson s’empare de mon ventre et remonte jusqu’à mes seins. Je le veux. Je frotte mes cuisses l’une contre l’autre en savourant chaque instant qui me rapproche de la jouissance. Nos yeux se croisent enfin, il n’ose pas, il hésite, et finalement me demande combien je prends pour une pipe. Une sourde colère monte en moi, mais je lui souris, le besoin de cet homme se faisant trop pressant. Pour lui, c’est gratuit. Trop content, il me pousse dans un coin encore plus sombre s’il en est, et baisse son pantalon et son caleçon sur ses chaussures qui, si elles ne sont pas italiennes sont au moins cirées. Sa belle queue m’apparaît enfin. Un rayon de lune fait briller une goutte sur ...
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