Il y aura donc une suite - Histoires de Sexe

Il y aura donc une suite

... pour mes vingt ans, il ne m’a pas quittée depuis. C’est du bon acier bien solide, fermé par une petite vis qui ne doit plus s’ouvrir à force ne n’avoir jamais tourné. La chaîne à la taille, tu as dû voir que Karine a la même. C’est moi qui ai décidé que nous les porterions tant que nous vivrons ensemble. Elles ont été soudées par le bijoutier. À ces mots, Oriane releva se robe et fit tourner sa chaîne autour de sa taille jusqu’à trouver un maillon différent des autres ; une portion de couleur légèrement différente montrait qu’une goutte de brasure avait été posée pour refermer une ouverture dans l’acier. La chaîne étant beaucoup trop courte pour passer sur ses hanches ou sur ses épaules, elle était effectivement permanente. Oriane continua son inventaire : — Pour les piercings, j’ai fait le premier il y a plus de vingt-cinq ans, ça remonte… Je porte la chaîne entre les seins et les petits tubes autour des tétons depuis une dizaine d’années, c’est tellement difficile à remettre que je ne compte pas les enlever… J’ai toujours envie de bijoux plus gros ou plus nombreux, mais compte-tenu de mon travail, je ne peux pas aller plus loin… Alors c’est Karine qui est désormais la poupée que je perce et que je décore à ma guise…— Et les gros poids que tu avais hier soir ? Tu ne les portes donc pas tout le temps ?— Non, comme tu peux le voir… Déjà c’est impossible à porter avec un pantalon, ou alors il faudrait mettre un pantalon de mec et porter un slip kangourou pour les faire tenir, ...

... tu imagines le tableau… Et ensuite, c’est quand même très lourd, entre leflesh tunnel, l’anneau et l’œuf lui-même, j’en ai pour 350 à 400 g de chaque côté. Si je ne veux pas avoir les lèvres allongées jusqu’aux genoux, il vaut mieux que je ne les porte pas trop souvent. En gros, même si j’adore ça, j’essaye de ne pas les porter plus que quelques heures par semaine.— Tu comptais les mettre ce midi ?—A priori non… Mais comme ça semble t’exciter, on va dire que oui… Et joignant le geste à la parole, elle alla chercher ses deux gros glands d’acier. Les anneaux étaient suffisamment épais pour contenir une articulation. Armée d’une minuscule clé à six pans, Oriane dévissa les dispositifs de fermeture, fit jouer les charnières, enfila les anneaux dans ses tunnels, puis les referma. En tout, l’opération n’avait sans doute pas pris plus d’une minute. Oriane se releva, gigota un peu pour faire tinter ses lourds bijoux, et, voyant mon sexe qui se dressait à nouveau, vint me glisser à l’oreille : — Ça t’excite, on dirait… Toi aussi tu es fétichiste… Petit vicieux, j’ai autre chose à te montrer qui devrait te plaire… Elle prit sur la table de chevet l’un des deux objets que j’avais vu tout à l’heure sans parvenir à en identifier l’usage, puis alla dans la salle de bain chercher un petit tube qui s’avéra être un gel lubrifiant. L’objet était tout en métal, et constitué d’une partie globalement conique et d’une base circulaire. Il devait faire dans les six centimètres de longueur, pour un ...