Journée spéciale
Datte: 13/06/2021,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
pénétratio,
portrait,
québec,
amiamour,
... dans son esprit qu’elle doit aider Marc à traverser les premières heures d’un choc semblable. Elle ne sait pas exactement quoi faire, lui a déjà vécu ce genre d’expérience. Il avise Marion qu’ils ne doivent pas discuter directement de l’incident car elle sera contraignable comme témoin lors d’un éventuel procès. Elle remarque qu’il est très tactile contrairement à son habitude. Normalement il est distant, évite les contacts physiques, là, c’est lui qui la touche, elle a l’impression qu’il s’assure qu’elle reste près de lui. Elle est encore plus surprise, lorsqu’il tient sa main en entrant aux urgences. Il est rapidement pris en charge par le personnel ; une infirmière l’amène dans une salle d’examen, lui demande de se déshabiller, lorsqu’elle se tourne vers Marion, Marc intervient. — Elle a reçu l’ordre de ne pas me quitter des yeux, ça va aller. La garde quitte les lieux, il a de la difficulté à enlever sa chemise, Marion lui donne un coup de main. Le sein gauche porte un gros hématome, des cicatrices sont aussi visibles sur le torse. Elle ne peut s’empêcher de passer ses doigts sur ces marques, ce geste le fait frissonner, elle relève la tête, le regarde, leurs lèvres se joignent tandis qu’il la serre contre lui, avec une extrême douceur, elle prend possession de sa bouche. Elle ressent que Marc se relâche, lentement la tension semble s’effacer, elle ressent une vibration émanant du corps de celui-ci. Assise dans un coin, Marion regarde cet homme qu’elle admire depuis ...
... longtemps, elle s’étonne de la maîtrise qu’il a sur ses émotions. Généralement les policiers qui vivent ce genre de situation ont beaucoup de difficultés, souvent ils sont retirés de l’action plusieurs mois, sauf Marc. Combien en a-t-il vécues ? Personne ne sait exactement. Comment fait-il ? À cette question, il répond toujours qu’il pratique la préparation mentale, l’imagerie mentale en particulier, cela lui permet de bloquer les réactions émotives dans le feu de l’action. Jamais, elle n’a vu celui-ci manquer de compassion ou être froid envers les gens, malgré tout ce qu’il a traversé. Elle est heureuse d’avoir donné un baiser à Marc, elle est attirée par lui, c’est physique, elle le sait. Elle a aussi ressenti qu’il avait besoin de ce baiser. Couché sur la civière, Marc garde les yeux fermés ; il est bien, le baiser de Marion l’a apaisé. En quelques secondes, une partie du stress s’est envolé, normalement il prend plus d’une journée avant de pouvoir évacuer le choc de ce genre d’événement. Il aurait aimé pouvoir, plus longtemps, la tenir tendrement dans ses bras, pour une fois que quelqu’un lui démontre de la tendresse malgré qu’il a dû faire du mal à quelqu’un. Il est bien content qu’elle reste avec lui. Après plusieurs tests, le médecin annonce à Marc que tout va bien, aucune blessure interne, l’hématome s’effacera au cours des prochaines semaines, il veut prescrire un calmant mais Marc refuse, en fixant Marion il rétorque : — J’ai trouvé le meilleur des calmants. Marion le ...