1. Nouvelle arrivée en ville (1)


    Datte: 15/06/2021, Catégories: Lesbienne

    Petite histoire vraie légèrement fantasmée. Un début simplement érotique, promesse d’une conclusion chaude et ruisselante de mouille et de sperme. Je m’étais aventurée un soir dans le petit troquet au coin de la rue de mon nouvel appartement. Il y avait un petit concert, une bonne bière à la pression. Je m’étais assis un de ces grands tabourets, accoudée au comptoir je pouvais voir toute la salle à travers le miroir derrière le bar. Le monde semblait être pris d’une joyeuse frénésie. Une femme au milieu de la salle dansait. Elle semblait avoir le feu au corps à sautiller ainsi sur place, à laisser son corps onduler au rythme de la musique. Je laissais mon regard glisser sur elle. Sur ses hanches bien pleines que je m’imaginais déjà pétrir de mes mains ; un ventre que j’aurais aimé coller contre le mien, peau contre peau, un sourire et des lèvres que je voulais embrasser. Je posais ma n-ième bière sur le comptoir et la rejoignais sur la piste de danse. Je l’accrochais du regard et m’approchais d’elle. Elle sembla m’observer, me jucher, et elle s’avança contre moi. La musique reprit, plus forte, plus vibrante encore On se rapprochait. Rien de très sensuel, juste du jeu de regard, de feintes, de corps qui s’estime. Une danse passe, puis encore une autre, et ainsi s’en va la soirée. L’horloge des minutes dépasse plusieurs fois celle des heures, jusqu’à ce que le garçon de comptoir annonce d’une voix rauque : — On ferme dans une heure. Venez commander, abreuvez-vous et allez ...
    ... cuver ! La foule se dirige vers le bar ; mais moi je reste face à elle. — Tu es nouvelle ici ma belle ? Elle souriait. Un sourire franc, magnifique et mystérieux. Un hameçon, un appât auquel je me laissais attraper, ferrer. — J’ai emménagé il y a peu, répondis-je. — Et tu te plais ? — J’habite un petit deux-pièces entre la médiathèque et un salon de tatoueur. Heureuse ! — Tu es tatouée ? Me demanda-t-elle en m’attrapant par les hanches. Son corps était collé contre le mien, ventre contre ventre, cuisse contre cuisses, poitrine contre seins. — Il se pourrait bien, répondis-je en espérant attiser sa curiosité. — Je pourrais voir ? — Il faudrait pour ça que je sois un peu plus déshabillée, tu sais ? Ce serait un peu plus intime, mais je serais presque nue. — Ce serait dérangeant ? — Non Ma réponse avait fusé, rapide, trop rapide. J’eus peur qu’elle ne me prenne pour un chasseur, quelqu’un qui depuis le début l’aurait perçu comme une proie. Mais son ‘’langage’’ me fit comprendre que si l’idée lui était venue, cela ne la dérangeait pas. Elle se colla encore plus contre moi en glissant adroitement sa main sur mon sexe. Elle se jeta presque sur moi et m’embrassa goulûment. Elle semblait affamée. En moi s’était allumée une fournaise ; mes mains se posèrent sur son petit cul, le claquant presque. Elle laissa échapper un petit gémissement. Elle se sépara de moi, relâchant la pression sur mon sexe. — Suis-moi ! Sa voix était tremblante, mais enjouée ; comme si elle avait trouvé un nouveau ...
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