1. Sexual Healing


    Datte: 15/06/2021, Catégories: ff, copains, fête, amour, Oral mélo, amiamour, regrets,

    ... mon combat contre sa retenue qui n’avait pas envie de céder facilement, mais je sentais s’approcher fatalement le moment où elle abdiquerait devant l’orgasme, et où je pourrais me satisfaire, par la bénédiction de la belle, de mon glorieux triomphe. Il fallut encore la travailler un peu au corps, bien sûr, mais elle finit par se soumettre, et dans un petit cri, charmant et mignon, ma douce s’abandonna enfin. Son buste se courba contre le mur, ses mains plaquèrent un dernier instant mes lèvres contre les siennes, et après une implosion que je ne pouvais qu’imaginer, la tension se relâcha. Jillian me permit de me libérer, et je remontai sans plus attendre à la surface. Bien qu’à peine émergée, elle m’embrassa avant de se laisser pendre à mon cou, comme totalement exténuée. Je la pris dans mes bras et finis de la calmer en honorant son cou encore quelques instants. On resta un moment, peut-être long, comme ça, puis elle se retira de mon étreinte en me repoussant vaguement. Elle me jeta un regard particulier, à moitié indéchiffrable, tellement il était louche et étrange, et tellement flottaient, à l’intérieur de ses pupilles, des sentiments divergents et certainement contradictoires. J’y lus néanmoins beaucoup de tristesse, je crois, et je pensai alors, pour moi-même : « J’espère que t’en as bien profité, ma grande… » avec déjà suffisamment de regrets pour m’en sentir coupable. Après la véritable fin du concert, et après avoir passé le reste du spectacle silencieuses et quasiment ...
    ... immobiles, nous avions rejoint ma voiture. Qu’il y faisait froid à l’intérieur, les sièges trahissaient l’absence de chaleur humaine que leur apportait normalement le conducteur, et accessoirement, le passager. Dans l’air flottait déjà l’ambiance affreuse du « on est allées trop loin », et la culpabilité d’avoir fait ce qu’on n’avait pas le droit. Ce que je n’avais pas le droit. Le silence pesait presque physiquement sur moi, et peut-être sur elle aussi. — Tu restes dormir à la zon… ? demandai-je en la regardant, dubitative.— J’ai pas vraiment le choix, non ? Je tournai aussitôt la tête, ne pouvant l’affronter. — Ouais… c’est vrai… J’enclenchai la première et nous ramenai chez moi. Dans la voiture, aucun mot, aucun regard qui se croise, j’avais les yeux rivés sur la route ; elle devait être perdue dans ses pensées. En arrivant, on est montées se coucher directement. Pas de dernier verre, pas de dernier échange, on a dormi dans le même lit, sans dernière fois, juste avec son corps entre mes bras, et notre étreinte sous les draps. Le lendemain, je l’ai amenée à la gare, jusqu’au quai. Et ce fut un au revoir comme tous les autres, avec l’impression peut-être que celui-ci serait le dernier. Je l’ai prise dans mes bras et puis, cérémonie oblige – ou par pur plaisir ? – j’ai déposé un baiser sur sa main alors qu’elle était sur les marches. Elle m’a glissé entre les doigts, et après un dernier regard ambigu et flou, un dernier sourire mélancolique ou joyeux, elle s’est retournée et ...
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