Bibliothèque
Datte: 16/06/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
occasion,
lieuxpubl,
Cela faisait longtemps qu’il était à la bibliothèque lorsqu’il la vit. Elle était magnifique. Elle avait des traits purs, le visage fin, la peau laiteuse. Ses longs cheveux noirs étaient négligemment noués en un chignon de fortune, tenu par un crayon. Elle avait de grands yeux bruns, posés sur son livre, qu’elle dévorait avec passion. Ses lèvres s’entrouvraient à mesure qu’elle lisait. S’en rendait-elle compte ? Ce geste inconscient, ainsi que la façon délicate qu’elle avait de tourner les pages le firent craquer. Un afflux de tendresse l’envahit. Mais pas que de la tendresse. Il y avait également de l’admiration pour cette beauté inaccessible, cette beauté de statue de pierre qu’aimait tant dépeindre Baudelaire. Et du désir aussi. C’était dû à cette peau si pâle, si fragile, si fine. C’était dû à ces lèvres, et leur mouvement incessant de chuchotis si excitant. C’était dû à la façon dont elle tortillait l’une de ses mèches le long de son doigt. Et c’était surtout dû, avouons-le nous tout de même, à cette superbe poitrine, magnifiquement mise en valeur par le noir débardeur de la belle apparition. La bretelle de son soutien-gorge dépassait mutinement sur son épaule, et un coin de dentelle se glissait hors du décolleté. C’était bien plus qu’il ne lui en fallait pour l’imaginer en sous-vêtements, splendide, et cette simple idée le mettait dans un état d’excitation qu’il ne connaissait plus depuis son adolescence. Évidemment c’est ce moment-là qu’elle choisit pour lever les ...
... yeux vers lui. Il admirait ses yeux, sa bouche depuis de longues minutes, mais c’est lorsqu’il avait entrepris de mirer ses seins qu’il avait fallu qu’elle le surprenne. Confus, il baissa le regard, et rougit instantanément de honte. Le timide sourire qu’il peinait à cacher témoignait cependant que s’il était honteux de s’être fait prendre, il n’en regrettait pas moins son attitude. Elle lui sourit en retour. Elle l’avait vu entrer dans la pièce. Beau, grand, bien bâti, élégant et sûr de lui, il était entré dans la salle et l’avait balayée du regard comme si elle lui appartenait. Ses yeux d’un bleu profond n’étaient que plus séduisants par l’assurance qu’ils exprimaient. C’est ce qui l’amusa lorsqu’elle s’aperçut qu’il la dévisageait. Elle n’avait pas eu besoin de lever les yeux de son roman pour le voir s’éterniser sur elle, la regarder sous toutes les coutures. Alors elle en avait rajouté. Elle avait cligné un peu plus des yeux, pour qu’il remarquât ses longs cils. Elle avait commencé à former sur ses lèvres les mots qu’elle lisait, afin qu’il ne puisse lever son regard de cet autre atout qu’elle savait posséder. Elle avait commencé à passer sa main dans ses cheveux, en sortant cette mèche, qu’elle caressait depuis. Le premier psychologue venu aurait pu être facilement prolixe sur le côté suggestif du mouvement de va-et-vient qu’elle faisait de la main, et de sa façon de tourner autour de la mèche. Elle espérait donc qu’il n’eût pas besoin de traducteur pour que ce geste fasse ...