Baignade interdite
Datte: 16/06/2021,
Catégories:
fh,
bain,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
humour,
Nous sommes à la mi-juillet, en début d’après-midi, et une jeune fille pédale joyeusement dans la forêt solognote. Clothilde Fortiplot accuse, au moment où nous avons l’insigne honneur de faire sa connaissance, dix-huit printemps, trois mois, douze jours et quelques heures. Elle est grande et mince, mais avec des rondeurs harmonieuses, gracieusement réparties. Son visage aux traits réguliers est illuminé par deux grands yeux du plus joli vert et encadré par une abondante chevelure blonde, qui retombe élégamment sur les épaules. Clothilde Fortiplot est la fille de Justine Fortiplot, elle-même fille de Marthe et de feu Aldebert Fortiplot. Dame Marthe est l’une des personnalités les plus marquantes de Gorcy-Sainte-Frédégonde, charmante bourgade du pays solognot. Marquante d’abord par sa fortune, l’une des plus «coquettes» de la commune, mais aussi par la rigueur morale intraitable qu’elle impose à tous ceux que sa position sociale lui permet de torturer. Dame Marthe est par ailleurs présidente du conseil d’administration de l’Institut "sainte Jeanne d’Arc", un pensionnat tenu par des religieuses et qui dispense un enseignement de qualité à des jeunes filles de bonne famille. C’est dans cet établissement que Clothilde, notre héroïne, vient, trois semaines auparavant, de décrocher brillamment un baccalauréat en section "Littérature". Justine Fortiplot est une jeune femme charmante, mais d’une intelligence fort médiocre et surtout d’une grande faiblesse de caractère, faiblesse ...
... dont sa dominatrice de mère s’est abondamment servie pour asservir totalement la pauvre fille. Le seul «écart de conduite» de sa morne existence a eu pour cadre le grenier du presbytère et pour partenaire un touriste parisien de passage. Si le jeune séducteur n’avait même pas daigné laisser son prénom à Justine, il lui avait par contre fait cadeau «d’une petite graine», qui avait donné naissance à la charmante Clothilde. Si Clothilde, qui avait eu la bonne fortune d’hériter du charme physique de sa mère, mais aussi et surtout de l’intelligence de sa grand-mère, avait brillé dans toutes les disciplines du cursus offert à ses pensionnaires par les dignes religieuses de l’Institut "sainte Jeanne d’Arc", c’était surtout dans le domaine musical que ses dons intellectuels s’étaient le plus révélés, et ce dès l’âge de quatre ans et demi. Clothilde n’avait pas tout à fait treize ans lorsque, grâce à la générosité de la richissime châtelaine de Gorcy, la comtesse de Vaubuisson, on inaugura un splendide orgue dans la spacieuse église de la bourgade solognote. Clothilde, déjà excellente pianiste, se passionna immédiatement pour ce nouvel instrument. Une organiste de grand talent, sœur Elizabeth, fut chargée de faire sonner comme elles le méritaient les grandes orgues de l’église, mais fut aussi chargée de l’éducation musicale de Clothilde. Et ce fut cette religieuse qui amena progressivement la jeune fille à un niveau lui permettant de se présenter, dans un mois, au concours d’orgue, clou ...