Chapitre 2 - Les bateaux - Histoires de Sexe

Chapitre 2 - Les bateaux

Résumé de l’épisode précédent : Une punaise me pique et voilà que je me retrouve avec une érection du tonnerre qui ne veut pas partir, pour mon plus grand bonheur. Il y a une petite heure, j’ai rencontré Jean, un homme grand et musclé qui m’a glissé sa carte de visite dans l’ascenseur de l’immeuble. Seulement voilà, les mecs ce n’est pas mon truc. Alors je ne sais pas pourquoi je me retrouve finalement devant la porte de son appartement. Sans doute l’excitation provoquée par cette érection dont je n’arrive pas à me débarrasser. Après tout, ce Jean m’avait paru bien audacieux dans l’ascenseur. Je vais lui montrer de quoi je suis fait. Il va déballer sa chose, je vais lui montrer la mienne et il va se mettre à pleurer en me suppliant de le laisser seul. Et tout ça en cinq minutes chrono. Je finis par sonner, commandé par un certain désir. J’attends ce qui semble être une éternité. Ouf, personne, plus qu’à rentrer chez moi. C’est alors que la porte s’ouvre et que Jean apparaît, souriant. — Tiens qui voilà ? Le bel inconnu de l’ascenseur. Je suis surpris mais très heureux de te voir. Je t’en prie entre.— Euh, ok mais pas longtemps alors, je ne veux pas déranger. Idiot. Décidément j’ai l’art de me rendre stupide. J’entre et je m’installe sur le canapé du salon suite à l’invitation de Jean. — Je te sers un cocktail maison ? Il est excellent. Il a dit cela en insistant sur le « cock » et en faisant un clin d’œil. Il continue : — Ça fait déjà deux ou trois fois que je te vois dans ...

... l’immeuble. Je suppose que tu viens voir ton toubib, le vieux Stein. J’ai envie de lui dire que le vieux médecin s’est métamorphosé en belle brune d’à peine trente ans avec de beaux seins et une énergie sexuelle étonnante. — À chaque fois je me dis : quel beau cul il a ce gars ! me dit Jean tout en me donnant un verre rempli d’une mixture maison. Il s’installe enfin confortablement dans le fauteuil en face de moi. Je confirme : il est grand et très musclé, sans doute très sportif, avec des cheveux bruns et des yeux vert gris. Il sourit pratiquement tout le temps, ce qui le rend chaleureux. — Jusque-là je me suis toujours dit que tu n’étais pas homo. Et puis je t’ai vu ce matin dans cet ascenseur et mon cœur à fait tilt. J’ai remarqué ton érection et j’ai tout de suite compris que je te faisais de l’effet. Dois-je le contredire, lui dire que mon érection n’a rien à voir avec lui ? Je le laisse continuer pendant que je descends lentement le verre par petites gorgées. — Et puis tu es là, ce qui confirme ma théorie. Et en plus, je vois bien que tu bandes. T’as déjà baisé avec un mec ? me demande-t-il par surprise. Il doit s’apercevoir que je suis rouge. Eh oui, je suis un grand timide. Avec du mal, j’articule : — Non, jamais.— Je m’en doutais. Tu en meurs d’envie mais tu n’as jamais osé tenter l’expérience. Tu vas voir, tu vas aimer. Je vais te faire adorer les mecs, précise Jean tout en finissant son verre. Il pose son verre sur la table basse et il me fixe en souriant. — Tu ne ...