Québec brûle-t-il ? - Histoires de Sexe

Québec brûle-t-il ?

... Brown à l’appareil. Un long silence s’ensuivit. — Monsieur le Ministre… Ainsi donc, la rumeur qui court était fondée.— Si vous le dites… Demain, vous publierez un article dévastateur.— Mais comment diable savez-vous…— Sans importance. Car je vous demande de ne pas le publier.— Impossible ! Les presses roulent déjà.— Je vous demande 48 heures. Juste 48 heures petites heures…— Monsieur, ça fait des mois que nous demandons une entrevue avec le Premier Ministre. Et lorsque nous avons enfin toutes les preuves, vous me demandez au milieu de la nuit…— Oui. Et vous avez ma parole que lorsque je serai prêt à bouger, vous serez le premier mis au courant.— À bouger ?— Oui, à bouger. Si ce que vous avancez est vrai, je n’aurai d’autre choix que de prendre une décision d’une importance capitale. Les deux femmes assises à l’avant le regardaient attentivement sans rien dire, les yeux bien ouverts. Sara, quant à elle, avait lâché sa cuisse et il crut observer sa main trembler. — 48 heures, Monsieur. 48 heures…— Bonne soirée. Il raccrocha et redonna le téléphone à Sara qui le rangea prestement, comme s’il était radioactif. — Sara et moi avons une activité de prévue. Voyons-nous au bureau demain à 8 heures. Il appuya sur le bouton lui permettant de parler au chauffeur. — Immobilisez le véhicule. Ses deux employées quittèrent l’habitacle pour prendre un autre véhicule. — Franck, amenez-nous au chalet. Et ce trajet, faites-le le plus rapidement possible. Sara le regarda, de plus en plus ...

... perplexe, pendant que la longue berline prenait la route de Montréal à des vitesses de plus de 200 km/h. _______________ L’atmosphère dans le lobby du club, chaude et tamisée, raviva en lui des pulsions qu’il devrait bien assouvir tôt ou tard. C’était une soirée achalandée et il croisa plusieurs personnes qui le félicitèrent des événements récents. Il s’approcha du bureau d’accueil et s’adressa à l’homme y prenant place. — Bonsoir. Où est le Premier Ministre ?— Monsieur, je ne peux vous dire avec précision…— Je ne suis pas d’une très grande humeur. Alors, répondez à ma question.— Dans le salon privé, Monsieur. Il enlaça Sara qui venait de déposer son imperméable au vestiaire et il l’entraîna vers la première porte. Ce long couloir qui l’avait tant intrigué lors de sa première visite était bien loin de ses pensées à cet instant. — Tom, qu’as-tu l’intention de faire ?— Mais vérifier les faits, ma chérie… Et que Dieu me garde si cela devait se révéler vrai. Ils accédèrent à la salle sombre agrémentée de longues baies vitrées sans tain, et contrairement à son habitude, il la traversa en son centre, tenant Sara par la main. Il ne put s’empêcher d’observer deux femmes, jeunes et purement splendides, s’affairer sur une queue luisante. Cet organe était tellement petit que les deux femmes semblaient se l’arracher ; elles semblaient en éprouver malgré tout un grand plaisir. Dès que l’une l’avait en bouche, l’autre léchait les bourses offertes. Dans la dernière grande salle, une orgie prenait ...