Super-X - Histoires de Sexe

Super-X

... simulateur, je sais tout ce qu’il y a à savoir sur toi… Loïc Tardivon, faux Super-X, stérile depuis l’age de 28 ans - vasectomie pratiquée en douce. Imposteur génial - si, si, j’insiste ! - tu as trouvé un moyen de trafiquer les serveurs du Min-Proc, exploit inédit à ce jour. Tu t’es fait délivrer une vraie carte de séducteur en toc et depuis tu truandes à la petite semaine, fraudant les contrôles dans mon centre, grâce à l’aide active de Consuela Dominguez, une cousine de deuxième lit. Faut-il que je continue ?— Je suppose que non, fis-je, atterré. Pour Consuela, oubliez-la. C’est moi l’unique coupable.— Bonne âme, avec ça…— Épargnez-moi les railleries. Les flics sont déjà dans l’appart, j’imagine ? Au lieu de me répondre, Léa jeta sur moi un regard intéressé, me détaillant très précisément. Je l’avais presque oublié, mais j’étais toujours en tenue d’Adam, sans même la feuille de vigne. Et plutôt en forme. — Pas mal du tout. Et au naturel, ça donne quoi ? dit-elle, en s’approchant. Pas gênée le moins du monde, elle attrapa ma queue. Ses yeux dans les miens, nos bouches à un souffle l’une de l’autre, elle commença tout doucement à me branler. — Non, ils ne sont pas encore chez toi. Par contre, ça fait déjà quelques semaines que les services spéciaux savent tout à ton sujet.— Quoi ?!— Pour le moment, ils sont toujours en planque, à l’affût. Tout comme moi, ils te surveillent. Prêts à intervenir au moindre de tes faits et gestes.— Et vous, vous n’êtes pas…— … des leurs ? Non. ...

... Je ne soutiens pas le pouvoir en place, bien au contraire.— Mais alors…— La convocation de ce matin ? Bidon. Un moyen de te contacter avant que le Min-Proc ne décide de te coincer. J’avais besoin de savoir ce que tu avais dans le ventre. Et avant tout, que tu me remarques. Mon but était que tu te connectes à ton simulateur. Visiblement, j’ai plutôt réussi.— J’y comprends rien ! Expliquez-mooah, hummph…— Houlà ! T’es vraiment émotif, toi ! Il faut que j’arrête ça, avant que je ne perde ton attention… Elle descendit sa main plus bas, refermant ses doigts agiles sur mes bijoux de famille. La légère douleur me ramena les pieds sur terre. Puis Léa commença à me donner des détails, sans toutefois me lâcher. Avait-elle peur que je tente quelque chose ? — Je suppose que tu as déjà entendu parler du mouvement "Amour Libre" ?— Non, ça me dit rien…— Pas grave. En bref le Min-Proc nous considère comme des terroristes, simplement parce que nous réclamons l’abolition du code de la procréation et des lois de bioéthiques l’ayant instauré. Ce que l’état a fait est monstrueux, Loïc, abject. Cette ségrégation génétique est un véritable enfer pour la majorité des gens, et ils ne l’ont instaurée que pour mieux contrôler la société ! Ils ont utilisé mon propre père, abusant de sa notoriété pour prendre la direction de nos vies. Jean-Louis Finckel, mais oui ! Tout collait, effectivement… Je n’avais que onze ans à l’époque, mais je me rappelle encore des manifs, des émeutes. De tous ces CRS chargeant ...