Super-X
Datte: 19/06/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
Oral
sf,
... qu’il faut sur ta micro puce, dis-je à Léa. Parce que moi, j’ai que dalle pour convaincre le bon peuple…— Loïc, ne me dis pas que… Je n’ai… Elle secoua la tête, incapable de finir sa phrase. Son plan reposait entièrement sur ma rencontre virtuelle avec Frenel. Cette championne du bluff n’avait absolument rien pour prouver ce qu’elle avançait. Bidons, les soi-disant documents du paternel. Venant d’une telle kamikaze, ça ne m’étonnait guère. Je pris Léa dans mes bras, et la berçai doucement. Puis, quand je jugeai m’être suffisamment délecté de sa contrition, je cessai mon manège hypocrite. — T’as de la chance que j’ai une bonne mémoire. Si on balance ce que je sais dans tous les simulateurs de France, ça va faire l’effet d’une bombe…— Quoi ?!— Eh oui, l’autre enfoiré était tellement satisfait d’avoir un public qu’il s’est vanté en long et en large de ses crimes. J’ai toutes ses confessions là-dedans ! fis-je, toquant mon front de l’index.— Salaud ! T’aurais pas pu le dire plus tôt ? fit Léa, avant de me sauter au cou. -- 15 -- Il faisait nuit. Léa roulait pied au plancher depuis presque deux heures, nous conduisant vers un village perdu des Alpes où nous devions tranquillement attendre que les choses se tassent. Les prochains jours promettaient d’être riches en bouleversements. L’onde de choc ne s’arrêterait pas à la France. Le témoignage de Frenel allait impacter le monde entier. Après avoir déconnecté le cercueil de ce monstre, j’avais fait sauter sans aucun mal les dernières ...
... sécurités. Poussant à fond la puissance des émetteurs secrets du Min-Proc, j’avais transmis tous azimuts la compilation choc de ces dernières heures. Le temps fort, c’était bien sûr la confession-évènement de notre pote l’amphibien, tirée directement de ma mémoire. Il y avait aussi quelques séquences trash, mettant en scène Léa au mieux de sa forme - que voulez-vous, le sexe fait vendre. Et puis, j’avais gagné moi aussi le droit de me défouler un peu… J’avais finalement pardonné à Léa sa mise en scène, qui avait abouti à mon arrestation et mon interrogatoire. Sans son intervention occulte, la section spéciale aurait été mise au courant de mon imposture bien plus tôt. Je lui devais donc la liberté, peut-être même la vie. L’organisation « Amour Libre » n’avait jamais existé, à part dans les rêves de Léa. Nous avons décidé que son action officielle débutait dès aujourd’hui, même si le mouvement ne comptait pour l’instant que deux membres ! Nous avions beaucoup parlé depuis que nous avions quitté Paris, nous racontant l’un à l’autre pour effacer le goût amer de ce mauvais départ. Son père mort, Léa avait dû choisir entre une école militaire et une sorte de bordel d’état pour futures procréatrices. Quelques années plus tard, à ses dix-sept ans, elle avait enduré un entraînement spécial pour intégrer les sections d’élite du Min-Proc. Depuis ce temps, elle observait l’ennemi de l’intérieur, rongeant son frein en attendant l’occasion de détruire ceux qui avaient tué Jean-Louis… Vers ...