Super-X
Datte: 19/06/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
Oral
sf,
... et plus qu’irrégulières. Quoi d’autre ? Ils avaient peut-être fouillé mon passé, fait des rapprochements avec mon poste au Min-Proc… Une impression de cataclysme imminent me clouait sur place. Je n’avais qu’une envie, tourner les talons et fuir à toutes jambes, tant que c’était encore possible ! — Du calme, Loïc ! me sermonnai-je en silence. Le meilleur moyen de te faire gauler, c’est de paniquer !— Vous avez décidé de prendre racine ou quoi ? fit le crapaud, qui jamais ne serait une princesse charmante.— Heu… excusez-moi ?— Quand on dit que ça rend sourd… Je viens de vous dire : "la cabine numéro 15, couloir de gauche". C’est clair, là ? Mon avenir dépendait de mon sang-froid. Je traversai halls et couloirs comme un zombie, affichant une décontraction nonchalante au prix d’un immense effort, frémissant en songeant aux caméras qui me scannaient depuis mon arrivé au centre de conception. Devant la cabine 15 m’attendait Consuela. Je repris un tout petit peu espoir. Réprimant mon envie de la serrer contre moi, je la saluai froidement, feignant ne pas la connaître. Elle me tendit une grosse ampoule de verre et un cylindre de plastigel stérile. — Espèce d’abruti ! souffla-t-elle, sans s’arrêter de sourire béatement. Je vais finir par me faire piquer, à force !— Qu’est-ce qui se passe ? lui demandai-je, évitant au maximum de remuer les lèvres.— Ce qui se passe ? Tu pousses ta chance depuis trop longtemps, Loïc ! Si au moins tu changeais de crèmerie de temps à autre… Elle me ...
... présenta la porte, d’un geste emphatique. — Monsieur est attendu ! Si Son Altesse veut bien se donner la peine…— Je compte sur toi, Consuela ! Me laisse pas tomber… Elle tourna les talons, repartant sans un mot. Elle avait raison, je lui faisais courir bien trop de risques. Et pour quels bénéfices ? -- 6 -- Les cabines d’immersion avaient bien changé depuis mon tout premier test, en 2027. Je me rappelle encore la confusion de mes dix-huit ans, quand je m’étais retrouvé nu comme un ver devant l’imposante machinerie, incapable de me décider à glisser mon sexe dans cette fente obscène, en gel de silicone rose. Équipé d’un casque trop lourd et trop grand, relié à un ordinateur par d’épais câbles métalliques, j’avais réglé à tâtons les écrans 3D, ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre. C’était l’époque glorieuse où ce dispositif expérimental s’appelait encore «simulateur de présence féminine», afin de ne pas trop intimider les puceaux. L’image était passée du noir au vert clair, puis une chambre était apparue dans mes lunettes magiques. Sur le lit m’attendait une jeune fille, plus mûre que moi, aux formes épanouies et aux longues nattes noires. L’effet de relief était bien là, mais les textures gardaient cet aspect factice trahissant les images de synthèse à faible budget. Dans un lent glissement spongieux, le vagin artificiel s’était resserré sur ma queue encore flasque. Je crois bien que j’ai crié. Un travelling nauséeux m’avait projeté vers la couche de la naïade, qui m’avait ...