Eté 2018 Voisins voisines - Maria raconte sa vie
Datte: 21/06/2021,
Catégories:
Hardcore,
Première fois
Partouze / Groupe
... dégringolades, les erreurs de jugement…Je connus la drogue, la rue, les bagarres entre filles qui se déchirent pour un micheton…Je tombais bas, bien bas, souteneur, mafia, pornographie…J’appris à aller droit au but, à frapper la première, à me vendre au plus offrant, pour quitter la rue.Je persistais… Le cinéma m’attirait.J’étais jolie, élancée, je plaisais, je cherchais, on m’invitait…Mais il fallait que je me garde de tout, et que j’évolue plus haut, dans la bourgeoisie, même si, le haut ressemblait au bas par certains côtés humains…Je réussis presque du premier coup, avec un ponte de l’industrie à Milan, soirées huppées, bijoux, coupés sportifs et grosses Mercedes aux vitres teintées…Je pris de l’argent et en mettais de côté un maximum, me privant parfois.J’échouais vers le lac de Come, la Suisse me tendait les bras.La Suisse, pour moi pauvre italienne, était le symbole de la réussite, le pays du luxe, de l’argent, de la crème…Un directeur financier, producteur à ses heures, tomba amoureux de moi… Je craquais…Films, succès relatifs, mais confirmés, je devins « à la mode ».Je restais très proche du sexe, mais pour un premier rôle…« Coucher n’est pas jouer », un film culte pour l’Italie, enfin pour les italiens…Je rencontrais Claudia dans ce film érotico-sentimental, où l’on découvrait largement nos anatomies…On devint amies, se téléphonant, partant au bout de la Suisse, en France, tournant en Espagne, nous faisant du blé, et des soirées chaudes, dans lesquelles j’étoffais ...
... mon carnet d’adresses…Nous ajoutions au fil des mois « Baiser n’est pas jouer », « Jouir n’est pas jouer », «Orgasmes sans jouer» qui fit un malheur et « Prends-moi sans jouer » un succès en DVD…Je jouais quand même, arrondissant mes fins de mois, déjà impressionnantes pour une couturière…Je fréquentais la « haute », je devenais cotée dans les soirées ludiques et tarifées…De film en film, de soirée en soirée, je pus clôturer mon projet, même voir plus grand, plus vite, plus loin.Claudia, décidait de se marier sur un coup de folie, avec un copain de mon financier, qu’elle avait déjà fréquenté…Nos vies se séparèrent un temps…Je lançais un atelier de mode vers San Remo, quittais mon producteur.Un ami, ancien client, m’hébergeait gratuitement, je débutais dans son garage…Un an plus tard, je louais des bureaux, nous étions quatre…J’envoyais des sous à maman, je suivais de près les nouvelles du pays…Tante étais toujours là, avec les enfants, elle s’était séparée de son mari qui lui donnait une pension pour ses monstres assagis.Peppo passait tous les jours, Emilio aussi, mais pas aux mêmes heures.Emilio avait vingt-trois ans, partait pour ses études à la fin de l’été, après avoir réussi son bac à la ville.- Tu sais, finalement, le faire avec un jeune homme m’a ramenée 20 ans en arrière… Tante est ravie aussi, nous vivons dans le péché, un parfait bonheur…5 ans plus tard, mes productions se vendaient aussi en France, je m’installais près de Nice, rencontrais Claudia par hasard. Elle ...