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Datte: 09/11/2017,
Catégories:
fh,
... Norine comme tu l’appelles. Elle sourit, elle est trop craquante… — Thibault, n’as-tu pas parfois des pulsions, comme des bulles qui sortent de la vase de ta libido pour aller exploser à la surface de ta conscience ?— Belle image ! Elle est de toi ?— Oui, et j’assume. Alors, Thibault ?— Je reconnais que… parfois, rarement… mais je me maîtrise.— Moi aussi, je me maîtrise, mais en les vivant, pas en les enfouissant comme toi.— C’est un choix. Comme c’est aussi un choix d’être deux femmes si différentes en une seule ?— Sans doute que je n’ai jamais eu la chance d’avoir à mes côtés un compagnon pour m’aider à assumer au grand jour ce que je suis vraiment. Nérine est une petite chenille, je voudrais tant que toi, Thibault, tu m’aides pour ma chrysalide…— Je ne sais pas si je suis bien placé… ton monde de la nuit est très éloigné du mien.— Je ne te demande pas la lune, mais juste d’être à mes côtés. Je t’aime, tu sais, tout ce que je veux c’est que tu sois là, parfois, me donnant l’illusion que… que tu tiens quand même un peu à moi. Je me contenterais de ça, tu sais… À sa grande surprise, je capture doucement son visage aux joues si douces entre mes larges mains. Je souris faiblement : — Nérine, tu sais très bien que je ne peux pas accepter ce genre de situation.— Tu as bien accepté cette semaine.— Honnêtement, je ne sais pas si j’ai bien fait. Bien que j’aie vécu de bons moments, je l’avoue, mais j’ai trop peur de te faire du mal sans le vouloir.— Tu sais, Thibault, je l’ai fait ...
... en connaissance de cause. Je suis majeure, tu vois, et je ne suis pas en sucre, non plus.— Norine est sûrement une maîtresse femme, sûre d’elle. Mais j’ai des doutes pour toi, Nérine. J’ai des doutes, beaucoup de doutes ! Elle pose ses mains sur les miennes, plongeant son regard brillant dans le mien : — Et si Norine prenait le pas sur Nérine, tu n’aurais plus peur de me faire du mal, comme tu le dis…— C’est toi qui… euh… qui m’intéresse, pas l’inconnue de ce site.— Je t’intéresse ? Je ne réponds rien, je ne sais plus quoi dire. Nous restons figés ainsi, l’un en face de l’autre, le visage si près, son souffle chaud sur mes lèvres. Je me décide enfin : — J’ai appris à te découvrir, à voir au-delà de Béatrice. Oui, je t’apprécie, mais je ne peux pas en dire plus car ce serait mentir. Et je ne veux pas te mentir.— Je te remercie, j’apprécie ta franchise, c’est une de tes qualités…— Merci, Nérine. J’ai une proposition à te faire, elle vaut ce qu’elle vaut…— Laquelle ?— Une semaine, c’est trop court… disons deux… non, disons plutôt un mois.— Qu’est-ce que tu veux me dire ?— Je veux dire que je veux continuer, au moins un mois, notre… deal. Ensuite, advienne que pourra… Dans un élan imprévu, elle plaque ses lèvres sur les miennes et m’embrasse fiévreusement. Je ne résiste pas, je réponds sur-le-champ à son baiser. Oui, advienne que pourra. Son corps se moule contre le mien, un flot de sensations m’envahit. Je connais pourtant les moindres recoins de son corps, le même que celui de ...