Plaisir partagé - Histoires de Sexe

Plaisir partagé

Ce qui est bien dans le célibat, c’est qu’on ne se sent jamais mal d’avoir une maîtresse ou une amante. On ne trompe personne et on a tout le plaisir qui va avec. Et justement, durant le temps qu’il m’est arrivé d’être célibataire, bien souvent j’ai eu la chance de partager mon lit ou de partager le lit d’une autre. Et ces relations sont souvent plus qu’enivrantes. Le sexe est avoué et considéré comme le but principal de la rencontre. Et même si on est au resto, en train de discuter de ci et de ça, je pense que les deux amants aiment bien penser à la suite des évènements. Surtout après une première rencontre, une fois que la tension est passée. Quand il s’agit du deuxième ou du troisième rendez-vous, ou plus, c’est encore mieux. Et on se sent moins coupable, alors, de n’écouter que d’une oreille les propos de notre interlocuteur. Un soir que je partageais justement mon lit avec la plus merveilleuse des amantes que j’ai eues, mes idées étaient claires depuis son arrivée - sans doute les siennes aussi. J’avais imaginé un petit scénario fort sympathique que je pus mettre en application. Elle est venue me rejoindre chez moi et heureusement j’étais seul, mon coloc’ parti en balade. Après une petite bouffe légère - on était l’été et il faisait plutôt chaud - on est allés s’installer à l’ombre dans ma chambre. J’avais dissimulé un foulard solide sous mon oreiller et mon amante me fit l’immense plaisir de se coucher sur le dos, ce qui concordait exactement avec mon désir immédiat. ...

... Tout en lui caressant doucement le ventre, je me suis redressé pour venir l’embrasser. Nos langues se sont mêlées sensuellement et mon érection, que je traînais depuis un moment, s’est concrétisée. D’une main, alors qu’elle avait fermé les yeux, j’ai pu extirper mon foulard. Mon amante dut bien se rendre compte de ce qui se passait et elle se mêla au jeu en n’offrant aucune résistance, tandis que je lui liais les poignets. Je passai mes jambes autour d’elle et pus parfaire mon plan en liant le foulard à un anneau de ma base de lit, ce qui tira ses bras en arrière, comme si elle s’étirait. Ainsi, son corps déjà désirable était offert devant moi. Ses seins moulant son tee-shirt, ses cuisses se frottant l’une contre l’autre. Son regard fit monter mon excitation. Mi-soumise, mi-provocante. — Et qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? me répondit-elle en se tortillant un peu pour m’observer. Mon désir grimpait déjà et sa voix sensuelle me fascinait. Je retombai à son côté et fis vagabonder ma main au-dessus de son visage, passant un doigt sur ses lèvres. Elle les entrouvrit doucement et y passa la langue, humectant mon doigt en passant. Je laissai sa bouche et la question en suspend. Dressé sur un coude, la tête au creux de ma main, je promenai l’autre sur son corps, effleurant ses seins et faisant crisser le tissu. — Écarte les cuisses, lui dis-je, tandis que mes doigts se refermaient sur sa cuisse droite pour la pétrir de plus en plus fort. Ses jambes s’ouvrirent de quelques ...