Dans les griffes du démon
Datte: 26/06/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
fdomine,
chantage,
Oral
nopéné,
historique,
aventure,
fantastiqu,
... non mortelles sur le corps, et qui mourut lentement en se vidant de son sang. Charles d’Albert, duc de Luynes, dirigea les affaires du pays jusqu’à sa mort en 1621, après avoir mis la main sur le trésor de Concini qui disparut. On devinera facilement le nom de celle qui en profita. Il mena une politique désastreuse pour le pays, mais s’enrichit considérablement. Sans doute était-il bien conseillé sur ce point… Hélas, une grande partie de sa fortune ne fut jamais transmise à ses propres héritiers. Nicolas Brulart de Sillery continua de mener une vie honorable au service de l’État jusqu’à l’arrivée de Richelieu. Il fut très affecté en apprenant les malheurs qui frappèrent la famille de Merville, mais fut réconforté par la conduite irréprochable, à ses yeux, de la comtesse qu’il se voulut secrètement d’avoir si mal jugée. Il est un fait, hélas permanent lorsque l’on scrute avec attention les réalités de l’Histoire : c’est que les esprits pervers l’emportent le plus souvent sur les cœurs emplis de pureté, qui se consolent dans l’espoir d’un Paradis qui n’existe pas. Un dernier mot utile, concernant la comtesse de Merville. Après la mort de Luynes, elle retourna sur ses terres. On raconte que bien des choses étranges eurent alors lieu. On relate qu’un nombre ...
... important de jeunes femmes disparurent à jamais, enlevées dit-on par un cavalier noir dont personne ne connut jamais l’identité secrète. On dit que les dix années qui suivirent furent pour la population des années d’effroyable terreur. Et puis, sans que l’on sache vraiment ce qui s’était passé, Hortense de Merville, dont chacun assure que la beauté ne fut jamais altérée, disparut à son tour. Et la province retrouva peu à peu la paix et la sérénité. Jusqu’à ce qu’il y a environ deux mois, je ne sus rien moi-même de l’affreuse histoire de la famille de Merville. Et puis je reçus par le biais d’Internet, sur une messagerie dont je n’usais qu’avec d’immenses précautions afin de vérifier certaines recherches historiques, les documents qui m’ont permis de raconter ce qui précède. La personne qui me les a envoyés signe ses mails du nom d’Hortense Báthory, comtesse de Merville. Elle m’a transmis quelques photos de sa personne, et je dois avouer qu’elle est d’une incomparable beauté. Supercherie, délire mégalomaniaque ? Sans doute… mais je veux vérifier par moi-même ; je veux connaître la vérité. J’ai rendez-vous avec elle demain soir. Dans un hôtel particulier, rue des Saints-Pères, au cœur de la capitale. Et… je ne crois pas au Diable. Pierre Siorac – Herblay, le 22 juin 2015