1. DCT, l'agence qui met en scène vos fantasmes (7)


    Datte: 29/06/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... Sarcelles, pour interpréter le rôle. Je téléphone donc à la dite Martine. Elle a un accent de banlieue à couper le souffle, rien à voir avec la diction très Comédie Française de la star. Bon, il faudra faire avec et limiter les dialogues. Tandis que nous discutons d’un rendez-vous une idée me vient. Si l’affaire se fait on utilisera une voix off pour présenter les différentes scènes, comme il était de mode dans certains films branchés de la nouvelle vague dans les années 60. La fille n’est pas très futée mais elle se repère pas mal par rapport à l’argent. Elle veut savoir ce que lui rapportera le plaisir de prendre virtuellement la place son sosie. J’y vais doucement, car je sens que la négociation sera longue et pénible, mais suffisamment pour l’appâter. Nous convenons d’un rendez-vous dans mes locaux pour le surlendemain. Ginette lui aurait mieux convenu que Martine tant la fille est vulgaire. Elle mâche un chewing gum tout en m’écoutant d’une oreille distraite présenter ma boîte et ses activités. La nature est plaisante qui lui a donné une physionomie agréable et un langage et des attitudes de charretier. Le dicton sur le ramage et le plumage se vérifie à toute allure quand on la rencontre. La nature du film proposé ne la dérange pas beaucoup, au point que je me demande si elle n’a pas quelque activité malhonnête pour joindre les deux bouts. Par contre tout est affaire d’argent. Si je l’écoute, je dois même monnayer ses silences. Elle n’a pas vraiment d’idée sur les ...
    ... tarifs que DCT pratique mais elle flaire la bonne affaire. Finalement son inexpérience la perdra. Le contrat que je passe avec elle est largement inférieur à ce qu’elle aurait pu monnayer. Il me faut maintenant trouver une salle de cours et quelques étudiants des deux sexes, tous majeurs mais sans plus. Cela ne sera pas difficile à dégoter. Je téléphone à mon scénariste. Il y a un truc qui me chiffonne un peu au début de l’histoire qu’il me propose. Un étudiant va surprendre Catherine Devenue en train d’embrasser une de ses étudiantes. A l’aide son portable il va immortaliser la scène et profiter de ces clichés volés pour emmener l’enseignante à ses fins. Je signifie à l’écrivain maladroit que le portable a trouvé son rythme de croisière bien au delà des années 80 et qu’il y a là un fâcheux anachronisme, même si mon client ne l’a pas relevé plus préoccupé par le fond que par la forme. Le gars me dit qu’il s’en est rendu compte mais n’a rien trouvé de mieux. Il se justifie en me déclarant qu’il ne pouvait quand même pas faire débarquer un groupe de touristes japonais avec leurs Minolta d’époque dans la scène en question. Comme ce n’est effectivement pas central car nous n’avons pas pour objet de réaliser une rétrospective sur l’évolution des techniques de communication, je laisse tomber avec un léger regret car j’aime soigner mon travail dans ses moindres détails. C’est donc à l’aide du dernier Samsung Galaxy 15 ou de l’Iphone 28 que Ken, l’étudiant en question prend les phots ...