Juliette
Datte: 02/07/2021,
Catégories:
fh,
extraoffre,
essayage,
BDSM / Fétichisme
pénétratio,
portrait,
historique,
— Un café au lait avec ?— Deux morceaux de sucre, finit mentalement Hugo en jetant un coup d’œil à Juliette qui passait sa commande à sa collègue Jodie. Ah ! Juliette, douce Juliette. Il avait l’impression de la connaître par cœur : elle aimait le café très sucré (mais préférait le sucrer avec du lait), les comédies romantiques et avait déjà vu « Love actually » 15 fois. Elle adorait marcher sous la pluie. Il savait tout cela d’elle mais lui avait à peine adressé la parole en trois années de collaboration au sein de la même société, même étage et même bureau. Enfin presque. Un bureau les séparait : celui du frère aîné d’Hugo, François à qui Juliette servait d’assistante. Trois ans et jamais un mot échangé en dehors de rares bonjours ou bonsoirs… Bon sang ! Il n’était pourtant pas intimidé par la gente féminine. En général, elles lui tombaient toutes dans les bras. Sans être narcissique, il devait reconnaître qu’il était plutôt beau gosse avec ses cheveux bruns et ses fossettes plusieurs fois qualifiées d’irrésistibles par ses conquêtes. De plus, il entretenait son corps par une gymnastique quotidienne. Pourtant, tout cela semblait la laisser indifférente. Il se tourna vers la baie vitrée de son bureau et effectua un rapide examen critique de sa personne. Peut-être son frère avait-il raison, se dit il en observant ses cheveux mi-longs qui lui tombaient à présent devant les yeux et flirtaient sur son col de tee-shirt… — Regarde-toi ! On dirait un ado, avec tes cheveux longs et ...
... ton look jean, tee-shirt. Si tu mettais au moins une veste… Il grimaça au souvenir des paroles acerbes de son frère. Il avait toujours été un électron libre et n’aimait pas se faire dicter sa conduite. Il était néanmoins l’un des meilleurs informaticiens de la région, si pas le meilleur… Mais peut-être ne voyait-elle en lui qu’un playboy ou pire, un ado attardé ? À vingt-six ans, il ne se voyait plus comme un ado mais peut-être Juliette, sa douce Juliette, le trouvait-elle malgré tout trop jeune pour elle ? Ne venait-elle pas de fêter la semaine passée son quarantième anniversaire ? Anniversaire à l’occasion duquel il lui avait offert un cadeau pour le moins inattendu… oooOOOooo Alors qu’il se promenait un dimanche soir avec Charlène, sa copine, celle-ci l’avait entraîné dans une boutique de lingerie fine. — Vous avez de la chance, leur avait dit la vendeuse, une jolie blonde d’une vingtaine d’années, avant de tourner la plaque « fermé". Vous êtes les derniers clients, c’est bientôt l’heure de fermeture. Tandis qu’il flânait dans les rayons en écoutant d’une oreille distraite le babillage de sa copine, il avait aperçu Juliette en totale admiration devant une guêpière en dentelle rouge complètement transparente. Juliette n’avait pas remarqué sa présence, ce qui lui permit de l’observer à loisir. Elle était grande et avait une peau mate résultant de son métissage. Sa mère était Africaine et son père Russe. De ses parents elle avait tiré le meilleur : elle tenait de son père des ...