1. Ma petite Thaï


    Datte: 02/07/2021, Catégories: fh, asie, prost, amour, odeurs, Oral pénétratio, policier,

    ... demandais et se montraient de plus en plus méfiants. Ils envisageaient de la conduire dans un autre bordel, à l’autre bout du pays, dans les régions frontalières. J’eus froid dans le dos, je connaissais le sordide des établissements implantés là-bas. Avec patience, j’attendis la fin de la traduction et m’isolai avec ma visiteuse. Je la fis asseoir sur le lit, à côté de moi. Comme elle me fixait pour guetter ma réaction, j’écartai d’un doigt une mèche qui lui barrait le front et déposai un baiser sur sa bouche soyeuse. — Je ne veux pas que tu partes à l’autre bout de la Thaïlande, tu vas rester avec moi, lui dis-je, en thaï. Elle eut un hoquet de surprise, en m’entendant parler sa langue, mais ne me posa pas de question. — Écoute Li-Tao, dès ta première visite, j’ai su que je ne pourrais plus vivre sans toi. Si tu t’en vas, je n’ose pas imaginer ce qu’il va advenir de toi. Reste avec moi, je t’aime comme un fou ! Alors que je prononçais ces mots, une pensée incongrue, qui me fit sourire, traversa mon esprit. J’essayais d’imaginer mes anciens compagnons des commandos spéciaux qui ne manqueraient pas de me brocarder en me voyant aussi romantique. — Si je ne retourne pas chez Tchang-Ping, lui et ses sbires me chercheront et ils nous tueront tous les deux, me répondit la jeune asiatique, les yeux pleins de larmes.— Ceux-là, j’en fais mon affaire. As-tu confiance en moi ? Elle me fit un signe affirmatif de la tête. Je lui caressai la joue avec le revers de ma main. Compte tenu ...
    ... de l’importance du moment, nous n’eûmes pas le cœur à faire l’amour. La réaction de Tchan-kiang ne se fit pas attendre. Le lendemain, au beau milieu de la matinée, il vint en personne avec deux de ses porte-flingues et, après avoir défoncé la porte d’entrée, me somma de lui rendre Li-Tao. Tandis qu’il me tenait en respect avec un vieux Colt 45, ses deux acolytes trouvèrent bien vite Li-Tao et la ramenèrent sans ménagement dans le salon où ils la jetèrent au sol. À partir de ce moment, tout se passa très vite. Avant que les deux sbires aient eu le temps de molester la jeune thaïlandaise, le bruit caractéristique d’un silencieux résonna dans la pièce. Les deux tirs furent rapides et atteignirent leur but. Les deux hommes furent secoués comme si quelqu’un les avait bousculés. Ils s’écroulèrent au sol presque en même temps, une balle en pleine tête. Profitant de la surprise générale, je balançai mon poing dans l’estomac de l’ignoble Tchang-Ping. Son pistolet tomba à terre, en même temps que son corps sans vie. Une flaque de sang grandissait peu à peu sous son crâne. Je me tournai vers Li-Tao recroquevillée sur le carrelage, puis vers l’endroit probable d’où étaient partis les coups de feu. À mon grand étonnement, mon regard tomba sur Nora, un P38 encore fumant à la main. — Je crois, Monsieur, qu’il faudrait que vous partiez rapidement. D’ici peu, le reste de la bande va rappliquer et ça va faire du vilain ! déclara-t-elle, sans plus d’émotion.— Mais… où avez-vous eu cette arme ? ...
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