1. Découverte


    Datte: 03/07/2021, Catégories: fh, hplusag, médical, vengeance, contrainte, facial, Oral 69, pénétratio, fantastiqu,

    ... préciser. Bernard les regarde suspicieux. — Comme nous te l’avons dit, cela fait 1245 ans qu’a eu lieu la dernière incarnation. Tous les cycles non consacrés te reviennent. L’esprit de Bernard se bloque un moment, avant de s’emballer. Il s’écrit : — Mais cela signifie que ça doit durer plus de six ans.— Six ans et 299 jours avec l’année bissextile. Six ans et 298 jours maintenant, car les jours où tu été inconscient ne comptent pas. D’habitude cette inconscience est plus courte, mais ton imprégnation pour 1245 cycles a été logiquement plus longue.— Je refuse.— Tu ne peux. Au revoir.— N’essaie pas de résister à ton destin, tu ne le pourras. Au revoir.— Non, ne partez pas. Ce n’est pas possible. Je ne veux pas, je ne veux pas. Ces derniers mots, il les a criés. Cela attire un infirmier. En le voyant entrer, Bernard se calme et explique : — J’ai fait un cauchemar. Ce n’est rien. Quand vais-je sortir ?— Je l’ignore. Le médecin devrait vous le dire lors de sa visite. L’infirmier s’éclipse. Bernard est soulagé que ce soit un homme qui soit venu et non une femme. Il faut qu’il parte au plus vite, car dans les hôpitaux, la gent masculine est minoritaire. Peu après, la médecin arrive. C’est, mais il l’ignore, celle qui la veille a assisté à ses ébats avec Isabelle : — Je ne me sens aucunement malade. J’encombre inutilement un lit. Il inutile que je reste. La toubib pensein petto qu’effectivement, avec l’infirmière, il avait l’air très en forme. Mais son cas est quand même un mystère. ...
    ... — Ce ne serait pas prudent. Nous ignorons toujours ce qui a occasionné votre coma pendant plusieurs jours.— Je veux bien signer toutes les décharges que l’on veut. De toute manière, si nécessaire, je peux faire des examens complémentaires à Paris. Il plaide tant et si bien, déclarant que, dorénavant, il refuse qu’on le touche, qu’elle finit par capituler et lui donne l’autorisation de sortir, sans l’ausculter. Il est soulagé, mais ressent un malaise à son départ. Il ne se le fait pas dire deux fois. Il se dirige vers le secrétariat pour les formalités, quand il se trouve nez à nez avec Isabelle. En le voyant, elle rougit, hésite et s’approche de lui : — Je ne sais ce qui m’a pris hier. Cela n’aurait pas dû se produire. C’est une faute professionnelle… Bernard se demandait s’il devait parler aux deux infirmières. Il hésitait, tant cette histoire paraît inconcevable. Voyant sa mine défaite, il se décide et l’interrompt : — Il faut que nous parlions. Y a-t-il un endroit tranquille ? Elle hésite un moment et pense qu’il faut mieux une franche discussion qui met les choses au point : — Le troisième étage est en rénovation. Il n’y a personne. Ils s’assoient sur deux chaises. Il ne sait trop comment présenter ce qui lui arrive. Il se jette à l’eau : — Je vous demande de me promettre de ne parler à personne de ce que je vais vous confier. Ce que je vais vous dire est complètement fou. J’en ai conscience.— Je vous le promets, répond-elle, bien intriguée. Il se lance dans le récit de ...
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