Parce que c'étaient Eux, parce que c'étaient Nous - Histoires de Sexe

Parce que c'étaient Eux, parce que c'étaient Nous

... érotique de la chose qui est bien sûr un des aspects plaisants, la complicité et la confiance qui s’installent à l’occasion de ces soirées, et qui se prolongent et s’intensifient même progressivement les autres jours, sont très agréable. Cela fait qu’entre nous quatre, même lorsque des tierces personnes sont présentes, rares sont les fois où un mot ou une allusion ne viennent pas nous rappeler notre secret commun, et susciter par la même occasion un sourire ou autre clin d’œil complices. Lorsque l’on se retrouve à une soirée commune, il est fréquent que Marc prenne innocemment Carole par la taille tout en faisant glisser délicatement sa main sur ses hanches, ayant ainsi la confirmation qu’elle est fidèle à ses habitudes. ~~ooOoo~~ Avec ces quatre épisodes, j’ai voulu expliquer comment une relation d’amitié classique a pu prendre une tournure particulière pour finalement atteindre une complicité et une intimité qui trouve rarement son égal dans une relation classique. C’est vrai que cela a peut-être été long à démarrer, mais pour quel résultat ! Nous nous interrogeons parfois sur ce qu’il se dirait dans notre cercle d’amis communs s’ils apprenaient la relation qui nous unit tous les quatre ; pas par honte ou par peur du quand ...

... dira-t-on, mais simplement par curiosité. Peut-être qu’une majorité ne pourrait s’empêcher de nous juger négativement, mais certainement un certain nombre d’entre aux serait envieux d’une telle connivence. En ce qui nous concerne nous nous considérons en effet comme chanceux d’avoir su établir une telle relation. C’est certainement d’ailleurs pourquoi cette histoire est loin d’être finie. Si pour des raisons personnelles, les circonstances ont fait que nous ne sommes plus aussi proches, du moins géographiquement, et donc que nos rencontres mensuelles, après une bonne dizaine d’éditions, n’existent plus avec la même régularité, c’est avec toujours autant de plaisir que nous nous retrouvons dès que nous en avons l’occasion, pour discuter mais également pour retrouver nos petits jeux. Quand nous parlons tous les deux du sujet avec Carole, nous nous demandons parfois ce qui se serait passé si elle n’avait pas posé, ce fameux soir, la question fatidique qui a tout déclenché «Et les soirées échangistes de San Gorasa, tu connais ? ». Nous n’aurons cependant jamais de réponse. Et si parfois nous nous demandons également comment nous en sommes arrivés là, c’est peut-être, tout simplement, parce que c’étaient Eux, parce que c’étaient Nous.