1. Une délicieuse approche


    Datte: 03/07/2021, Catégories: fh, extracon, caférestau, toilettes, douche, intermast, Oral yeuxbandés,

    ... dans tes soucis… *** Il tourne la tête vers moi et je lui fais un magnifique sourire, à la "ultra-brite" ! Il me dévisage un instant. À vrai dire, je suis assez mal à l’aise. Je faisais davantage la « belle » par mail interposé. Là, ce ne sont plus vraiment les mêmes circonstances ! Il faut que j’arrête de stresser. Allez, ma vieille, dis quelque chose, et vite ! *** — Bonsoir Docteur, vous me remettez ?— Euh !… Pardon… Euh ! Evidement, c’est… Vous êtes… Tu l’as vue où ? A la sortie du collège, au foot… Une patiente ? Ce parfum, mais oui, c’est bien sûr ! — Oui, très bien ! "Ma patiente à l’adresse e-mail" ! (Moi qui ne me souviens jamais des noms, c’est plus facile… et surtout, ça fait toujours son petit effet, de se souvenir de petits détails.) *** Je souris… — Oui, en effet, c’est bien moi. Je ne m’attendais pas à vous rencontrer ici !— Disons que j’aime bien ce café, et surtout cette place. Pour tout vous dire, et sans trahir de secret médical, (petit clin d’œil coquin et complice), j’attends quelqu’un. Mais je me dois d’être discret ! Ooouuupsssss !!! Discret ! Le mot qu’il ne fallait pas prononcer ! La couleur de mon visage a dû changer ! Reprends-toi, ma vieille ! — Ah ! Je ne peux donc pas vous offrir un verre ? C’est bien dommage…— Oh! Vous pouvez, apparemment, elle, euh… la personne, enfin le quelqu’un… a un peu de retard. Mais c’est moi qui offre, d’accord ?— C’est galant de votre part !— Par contre, ici, on boit et on ne recrache pas ! (Large sourire et clin ...
    ... d’œil rieur.) S’il savait…. Il commande deux Monaco au barman (qui, entre parenthèses, a une jolie paire de fesses) et nous entamons une discussion, somme toute banale. Croyez-moi, c’est très dur de dire des banalités à un homme qui me plaît et face auquel, pour le moment, je joue la comédie. *** La conversation est somme toute banale, mais je me rends compte que mon interlocutrice est loin de l’être. Comment est-ce que je n’y avais pas fait attention en la soignant ? Des cheveux longs, noirs, comme je les aime, légèrement ondulés. Un visage gracieux, un sourire radieux. Des yeux noirs, brillants. Brûlants. Un regard intense, pénétrant, renversant. Une Italienne, à coup sûr ! Bon sang ! Mais je regardais quoi, moi, quand elle est venue se faire soigner ?!!!!! Une voix chantante, des mains qui dansent… — Excusez-moi si je vous regarde comme ça, mais je croise rarement mes patients dans le civil ! Enfin, je veux dire, sans mon uniforme de dentiste. Je lui fais un énorme sourire. Mais à quoi je joue, moi ? C’est une patiente ! Et j’attends une correspondante… qui d’ailleurs… — Eh bien, j’ai l’impression que mon rendez-vous m’a posé un joli lapin !— Vous croyez ? *** Et c’est à ce moment-là que je fais mine de chercher quelque chose dans mon sac, et je dépose alors sur la table… le foulard… rouge ! *** Mon foulard rouge… Ma patiente… Mon foulard rouge… J’ai presque envie d’éclater de rire. Qui dois-je être ? Le dentiste ? Discret ? Je souris, j’en ai presque les larmes aux yeux, ...
«1234...10»