Les Mini-Trucs en vadrouille
Datte: 03/07/2021,
Catégories:
f,
fh,
ff,
inconnu,
vacances,
voiture,
autostop,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
pénétratio,
fsodo,
humour,
Perdue au milieu de nulle part, bordée sur un côté par des arbres broussailleux et sur l’autre par le flanc de la montagne, l’étroite langue de bitume noir serpentait langoureusement sous le soleil d’été, propageant la civilisation depuis le bas de la vallée jusqu’en haut du massif montagneux. À mi-chemin, François et sa deudeuche rouge montaient à leur rythme, au son pétaradant d’un pot d’échappement parfois bien prêt de rendre l’âme. Seul dans sa vieille auto, il sifflait joyeusement un vieil air populaire, sa main passée à travers la fenêtre rabattue reprenant souvent le volant tandis que l’autre s’escrimait sur des vitesses scabreuses. En jean et torse nu, il avait depuis le début de la montée rabattu la capote de la 2CV, se grisant du vent frais qui venait le chatouiller pendant le trajet. « Dieu que c’est bon… enfin les vacances, » pensa-t-il en respirant à plein poumons les senteurs qui lui arrivaient des bois tout proches. « Et surtout… le calme. » Instituteur dans un petit village de la région, il était aussi excité que les gamins de son école. « Un mois de vacances aaahh… les nuits étoilées, les truites à pécher, les grasses matinées… vivement que j’arrive au chalet, » soupira-t-il. Presque tout en haut du massif montagneux, sur un petit plateau parcouru d’herbes folles, François possédait en effet, de par son berger d’arrière-grand-père, un de ces vieux chalets pratiquement tout en bois qui faisaient le charme de la région. Soigneusement entretenu, il était une ...
... des seules habitations encore debout dans ce coin perdu, les permis de construire ayant été suspendus pour préserver cet écrin de verdure et de douceur. Mis à part une chambre d’hôtes rustique qui d’ordinaire était pendant l’été prise d’assaut par les touristes, il n’y avait guère de monde dans ce havre de paix. Le seul petit problème était que le chalet était haut, très haut… Chaque fois François se demandait si ça serait cette année que le moteur de sa Titine allait lui exploser à la figure. Et chaque fois, bien qu’au bord de l’apoplexie, la vieille carcasse métallique tenait bon et hissait François et son barda jusqu’au bout de la route. Après ça il fallait encore gravir à pieds une dernière petite côte de quelques centaines de mètres avant d’arriver enfin à l’ancien domicile du berger. « Allez ma vieille… » encouragea-t-il en tapotant sur le volant. « Ce n’est pas cette année que tu vas flancher hein… » Prenant un virage, il rétrograda en première, puis relança la machine en appuyant sur l’accélérateur : « Tiens, voilà une ligne droite pour souffler ma belle… » À la sortie du virage, un groupe de trois filles apparut sur le bord de la route, agitant frénétiquement un pouce levé vers le ciel et criant : — S’il vous plaît Monsieur !! Interloqué, François eut tout le temps d’admirer les trois phénomènes qui venaient de surgir, puisque, n’ayant toujours pas repassé de vitesse, il se traînait lamentablement à quelques 15 km/h. Une blonde, deux brunes… Son pied s’approcha du ...