Allumeuse
Datte: 05/07/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... attouchements prudents J’avais passé une semaine merveilleuse à me remémorer ces instants d’abandon si prometteurs, et je me répétais « Vivement samedi » Et à l’instant où l’idée de la séparation pour une autre semaine me serre la gorge après quelques timides bisous sur les joues, Léa repousse la caresse de ma main sur sa poitrine pourtant si bien exposée dans une blouse échancrée, s’effraie de mes caresses, rougit quand je détaille avec flamme sa gracieuse silhouette,me rabroue parce que je « ne pense qu’à ça » et se met à parler fiançailles, bague au doigt et mariage. J’ai un projet certes, je suis épris d’elle, oui, je l’épouserai un jour. De là à fixer une date sur le champ, je demande un temps de réflexion. Léa est déçue, écourte notre au revoir. Il est près de dix-sept heures, je vais rejoindre à mobylette à une vingtaine de kilomètres la chambre que j’occupe chez un couple sympathique pour un loyer plus que raisonnable, à proximité de mon lieu de travail. Ce dimanche soir, j’ai le cafard, comme tous les dimanches soirs quand je quitte Léa. Demain boulot et pendant toute la semaine je ne verrai ni mes parents ni Léa. Mais ce soir, mon cafard est plus fort parce que Léa s’est montrée pressée de me planter sur ma selle pour rejoindre des copines avec lesquelles elle a planifié une séance de cinéma à dix-sept heures. Nous aurions pu rester encore un peu ensemble, mais son portable sonne. Josiane lui rappelle le rendez-vous devant la salle de cinéma. -Excuse-moi, il faut ...
... que j’y aille, Josiane et Mado m’attendent, je suis en retard. Et à l’instant où l’idée de la séparation pour une autre semaine me serre la gorge après quelques bisous mesurés sur les joues, Léa repousse la caresse de ma main sur sa poitrine pourtant si bien exposée dans une blouse échancrée, s’effraie de mes caresses, rougit quand je détaille avec flamme sa gracieuse silhouette,me rabroue parce que je « ne pense qu’à ça » et se met à parler fiançailles, bague au doigt et mariage. J’ai un projet certes, je suis épris d’elle, oui, je l’épouserai un jour. De là à fixer une date sur le champ, je demande un temps de réflexion. Léa est déçue, écourte notre au revoir J’ai droit à un rapide baiser, le baiser d’une jeune fille qui a déjà la tête ailleurs, si différent de ceux qui me ravissaient, de ceux de cet après-midi, de ceux de la semaine d’avant, moins chaud, moins long, moins amoureux presque un baiser distrait accompagné d’un vague, plat -A la semaine prochaine prononcé plus par habitude que par envie, tout aussi distrait, sans heure et sans lieu de rendez-vous et donc si différent des salutations habituelles des autres dimanches. Cet au revoir froid ajoute de la peine au chagrin de devoir la quitter. Je ressens un indéfinissable malaise, une difficulté à avaler ma salive, un fourmillement désagréable dans la poitrine. Je lance mon moteur, je démarre et tout aussitôt je me retourne pour lui adresser un dernier signe de la main. Elle ne le verra pas, elle a déjà disparu, sans ...