Cocu passé : Jean - Histoires de Sexe

Cocu passé : Jean

... amoureuse de l’un de ces deux types. Vous pensez bien que moi, Candaule Ier, Prince des Cocus Volontaires, je n’allais pas m’y opposer ! J’acceptais donc, mais c’est quand même avec un petit pincement au cœur que je la vis quitter l’appartement, un jeudi soir du mois de décembre. Contrairement à ce que j’aurais souhaité, elle ne mit ni jupe courte, ni dessous affriolants. Je lui en demandais la raison, et elle me répondit qu’elle n’était pas une geisha et que de toute façon, il était hors de question qu’elle couche avec Jean dès leur première rencontre. Elle enfila cependant un pantalon assez sexy, qui mettait bien ses fesses en valeur, un pull large et un manteau par-dessus tout cela. S’agissant des dessous, je n’avais pas été convié à leur enfilage et ne sus pas ce qu’elle portait ce soir-là. Pendant cette soirée, après avoir couché mon fils, je me vautrais sur le canapé du salon et regardais un polar à la télé… puis je regardais un débat politique sur la chaîne parlementaire… puis plusieurs séries un peu merdiques… réalisant soudain qu’il était plus d’une heure du matin ! Elle était partie à quelle heure déjà ? C’était où le rendez-vous ? Mais elle ne me l’a pas dit ? C’était à Paris ? Ailleurs ? Me suis-je assoupi quelques instants ? Toutes ces questions trottaient inlassablement dans ma tête lorsque j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Il était deux heures et demie du matin… Bordel ! Mais qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pendant tout ce temps ? Dès qu’elle se ...

... présenta devant « mon » canapé, j’eus un premier choc : mon épouse avait des cernes impressionnants ! Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Sa tenue n’avait pas subi de changement apparent. Je lui demandai : — Alors, ça s’est bien passé ? Il est sympa, Jean ?— Écoute, je suis vannée, là. Je vais prendre une douche, j’en peux plus.— Mais tu m’avais promis que tu me raconterais tout ! protestai-je.— Demain. Là, chuis morte… Et puis, c’est un peu dur de te raconter tout ça comme ça, en face. Je t’enverrai un e-mail demain, tu le liras à ton boulot. Puis elle se dirigea vers la salle de bains. Dès que j’entendis les premières gouttes d’eau couler sur son corps, je me ruai vers son petit sac à main, afin d’y trouver un indice quelconque. J’avoue ne pas avoir été déçu ! Dans son sac, roulée en boule, se trouvait sa petite culotte vert pomme. Un tanga en fait. J’en étais sur le cul. Malgré sa promesse de ne rien faire de sérieux avec Jean dès le premier soir, avait-elle été plus loin qu’elle ne l’avait souhaité ? Étais-je cocu ? Déjà ? Toutes ces questions sans réponse me laissèrent éveillé une bonne partie de la nuit, la plupart du temps mon sexe en érection. C’est avec impatience que je rejoignis mon boulot ce matin-là. Ma femme, visiblement épuisée, ne s’était même pas réveillée ! Dix heures, toujours pas de mail. Ma concentration n’est pas à son top. Je bâcle mon boulot. Dix heures et demie : toujours rien. C’est à onze heures et quart que je reçus l’e-mail de délivrance : ...