1. L'étalon aiguille (Tome 2) (5)


    Datte: 08/07/2021, Catégories: Transexuels

    ... cadeau et découvris une perruque à cheveux mi-longs châtain clair. J’étais sûr que c’était là une idée de Tiffanny. A chaque fois que nous nous étions revus, elle avait insisté pour que nous sortions "entre filles", prenant autant de plaisir à nous transformer qu’à profiter du résultat. Deux secondes plus tard, ma décision était prise : je donnerai raison à mon anglaise préférée et j’étrennerai mon cadeau d’anniversaire sans attendre la mi-Octobre… J’enlevai mon T-shirt en montant les escaliers et m’installai pour me maquiller comme elle m’avait appris à le faire. J’enfilai ensuite un soutien-gorge et le rembourrai avec deux prothèses en silicone avant de coiffer la perruque. Je souris en me remémorant la soirée (épique elle aussi, est-il besoin de le préciser) lors de laquelle nous avions fait la tournée des sex-shops avant de trouver des faux seins qui satisfassent aux exigences de Tiffanny ! Je trouvai un but à la sortie que je venais de décider en terminant de m’habiller : je n’avais qu’un seul haut, un petit top sans manche satiné rose. Comme je l’ai dit en commençant ce récit, ma garde-robe est vraiment limitée, et je ne disposais pas non plus d’un blouson ou d’un manteau féminin. A chaque fois que je m’étais travesti, j’avais toujours porté ses habits à elle. Je n’avais donc qu’à retourner à la bourse aux vêtements pour en acheter d’autres… Je savais déjà que je n’y trouverai pas de manteau ou de blouson en cuir, par contre, je pouvais espérer y trouver des ...
    ... chemisiers. Je composai le numéro de téléphone Phil et Tiffanny, mais ils étaient sur répondeur. Je leur laissai donc le message suivant : "Salut les chéris, c’est Sam. Je voulais vous remercier pour le cadeau, mais bon… Au fait, Phil, Tiff a –comme toujours- raison : j’ose ! Je vous rappelle ce soir pour vous raconter. Allez, vous connaissez la formule, hein? Alors bijoux et à p’luche…". Restait à trouver de quoi finir de m’habiller, car bien que la journée soit belle, il faisait un peu frais pour se balader dehors avec juste un top sans manche. J’avais bien un blouson de cuir noir très fin, mais c’était un blouson d’homme et j’avais envie de paraître femme jusqu’au bout des ongles (même si j’avais l’intention de cacher ceux-ci sous de longs gants en agneau gris clair qui avaient jadis appartenu à Tiff’). Je me rendis donc sans hésiter jusqu’à la boulangerie, bien décidé à convaincre Céline de me prêter son cuir rouge pour l’après-midi. Elle sortit de l’arrière-boutique en entendant tinter le carillon. — Bonjour Madame. Vous désirez? — Votre blouson…. — Je vous demande pardon…? — Votre blouson ! … Eh, Céline, c’est moi… Sam…... Tu ne me reconnais pas? — Sam??? L’incrédulité la plus totale était peinte sur son visage. J’étais très satisfait de mon effet : les leçons et les petits trucs appris de Tiffanny me rendaient suffisamment crédible pour que même la fille avec qui je venais de passer deux heures torrides ne me reconnaisse pas. Bien sûr, elle avait (comme moi, d’ailleurs) assez ...
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