L'inceste
Datte: 11/07/2021,
Catégories:
f,
h,
hplusag,
hagé,
religion,
fsoumise,
hdomine,
massage,
Oral
... trouvait rien à redire. Bien entendu, certaines pensionnaires, à voix basse, enfreignaient ce point si délicat du règlement tacite existant entre les murs de cette bâtisse froide et inhospitalière. Ces chuchotements donnaient lieu à de longues confessions le samedi. Comme chaque semaine du reste, ce jour-là, le curé de la paroisse la plus proche avait pour charge de venir célébrer au moins une fois la messe chez ses consœurs. Il n’y trouvait jamais à redire, puisqu’après l’office, un déjeuner était toujours servi en son honneur et que l’ecclésiastique qui cuisinait était une fée des casseroles. Il avait depuis plusieurs passages, remarqué cette nonne nouvelle qui un peu à l’écart des autres n’avait pas encore prononcé ses vœux et ne pouvait pas encore être appelée « Sœur ». Pour l’heure, elle était Louise, mais s’apprêtait à devenir « sœur Marie-Thérèse de la charité ». Il restait beaucoup de chemin à faire cependant avant que, face contre terre, les bras en croix, elle ne s’offre à ce dieu cloué sur son crucifix. La jeune fille s’employait pourtant à se préparer à ce moment qui d’après les messes-basses de ses prédécesseurs, revêtait un caractère quasi magique. À s’en user les genoux, à s’en fatiguer les yeux, à en oublier jusqu’à la parole même, elle suivait les préconisations de cette foi inébranlable qui l’habitait. Aussi un vendredi soir, alors que le repas allait toutes les réunir, une de ses voisines de cellule entra dans la sienne et lui fit comprendre qu’elle ...
... devait la suivre. Tout d’abord, elle ne saisit pas de suite ce que voulait la plus âgée des sœurs, mais sans rechigner elle lui emboîta le pas. À travers le cloître, elles se dirigèrent chez la comptable aux yeux de l’église, de cette petite congrégation. Dès l’entrée dans le bureau de la mère supérieure, son accompagnatrice s’effaça rapidement. Le bureau immense, aux fenêtres larges et spacieuses, jurait avec le misérable réduit qui servait de cellule à chacune des pensionnaires du couvent. Mais Louise pensait qu’il fallait bien un tel endroit, à la grandeur de Dieu pour recevoir les visiteurs. Derrière un bureau de bois vernis, celle qui l’attendait n’était pas seule. Un autre prêtre se tenait aux côtés de l’éminence du prieuré. — Ah ! Louise ! Louise… tu ne nous donnes que des satisfactions. Tu es pour le temps de notre entrevue, relevée de ton vœu de silence.— Oui, ma mère ? Qu’ai-je fait pour mériter cet accueil si inhabituel ?— Rien de grave, mon enfant… je te présente l’abbé Fournier. Et nous voulons t’entretenir d’une chose qui elle, revêt un caractère… qui pourrait te paraître insolite. Toutefois… je crois que notre Seigneur t’appelle à de grandes choses, à une belle destinée.— Ma mère…— Tsitt ! Laisse-moi d’abord parler, ensuite tu pourras nous dire ton sentiment. Voilà ! Notre père ici présent vient du « Mont de Vannes » ! Tu sais où cela se trouve ?— Non, ma mère !— C’est dans un département limitrophe du nôtre et c’est un petit lieu où vivent trois moines. Nous ...