flicette
Datte: 12/07/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Hardcore,
Masturbation
... psychologiquement, quand vous avez appris que nous étiez devenue stérile. — Effectivement, c’est assez dur à entendre. Pourtant, je ne suis pas en couple stable, je n’ai pas d’amoureux, et je n’étais pas dans une perspective de fonder une famille au moment où j’ai été blessée. À vingt-deux ans, quand c’est arrivé, je m’imaginais avoir toute la vie devant moi pour cela. Vous ne connaissez pas votre chance d’avoir gardé la possibilité d’être parent ! Profitez-en, profitez de la vie, aimez une femme et faites avec elle des enfants : c’est tout ce que je peux vous souhaiter. — Merci. Jusqu’ici, à trente-sept ans, j’ai l’impression d’avoir passé ma vie à attendre un miracle qui ne viendra jamais. — C’est un peu à vous de le provoquer, ce miracle. Si vous passez votre vie à attendre dans votre appartement en astiquant vos petites voitures, il ne se passera rien et vous vieillirez seul. Ce serait dommage, parce que vous être plutôt un bel homme, et certainement bien des femmes aimeraient mieux vous connaître, si vous ne déployiez pas votre énergie à les décourager. À vous d’aller à leur rencontre. C’est curieux comme se parler dans l’obscurité appelle les confidences. Jamais je n’aurais imaginé vous raconter tout cela il y a seulement deux heures. — Moi non plus. Pendant ce laps de temps, vous m’en avez plus appris sur les femmes et sur moi-même que dix ans de solitude. — Vous voyez, même les ennuis les plus inquiétants ont leur aspect positif. Maintenant, vous devriez dormir, ...
... sinon vous allez somnoler devant vos élèves. — Mais je n’ai pas sommeil. J’ai l’intuition que la personne qui me harcèle est une femme qui me connaît et n’attend que l’occasion pour me sauter dessus, dans l’ombre. Ça m’effraye, mais en même temps je ressens une sorte d’excitation nouvelle, à cause de ce que vous m’avez dit. — Vous savez, je vais vous dire une chose : beaucoup d’hommes, sans l’avouer – sauf quelquefois sur l’oreiller, après une baise si bonne qu’elle appelle des confidences impossibles à faire autrement – fantasment sur l’idée d’être violés par des femmes. Surtout ceux qui sont mariés, sans doute parce qu’en tant que victimes, cela leur ôterait le poids moral de l’adultère. Ce n’est pas pour autant qu’ils aimeraient être vraiment violés, mais l’idée les excite, et ils la font tourner en boucle dans leur cerveau. Vous comprenez ? Ce que je veux dire, c’est que le trouble que vous ressentez est normal. La sexualité que vous avez toujours repoussée, refoulée au plus profond de vous-même, elle reste présente, tapie et prête à ressurgir à tout moment. — Vous êtes en train de me dire que je devrais me réjouir d’être le jouet d’une femme qui s’amuse à me harceler afin de m’épuiser psychologiquement, et peut-être s’apprête à me sauter dessus à tout moment pour m’imposer un rapport sexuel, un peu comme fait un pêcheur de thons avec sa prise qu’il ferre et qu’il fatigue progressivement avant de la sortir de l’eau ? Mais c’est horrible ! J’espère que vous allez lui tirer ...