Une vie de chien
Datte: 13/07/2021,
Catégories:
f,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
zoo,
fantastiqu,
ecriv_f,
... mes yeux croisent mon reflet dans un miroir. Ce que j’y vois me fait trembler et me tiendra éveillé toute la nuit. Celui qu’Angélique appelle Marvin est un labrador blanc de quelques mois. Le lendemain matin, après avoir espéré quelques minutes avoir fait le pire cauchemar de toute ma vie, le même miroir m’a renvoyé l’incompréhensible vérité. Je suis un chien. Je ne comprends absolument rien à ce qui m’arrive. Le fait que je me trouve dans un endroit connu est à peu près le seul réconfort que j’arrive à trouver. Angélique se lève, je la suis jusque dans la cuisine où la famille est réunie pour le petit déjeuner. Les discussions discrètes d’un matin paisible cessent lorsque nous entrons dans la pièce. Sans dire un mot, Angélique prend un bol qu’elle remplit d’eau et le pose par terre. — Tiens Marvin, bois.— Alors le chien, on a fait des cauchemars cette nuit ? demande la mère en me regardant. Je voudrais tant que ce soit ça. Je la regarde puis me penche vers mon bol. Pendant que j’essaye de me faire à cette nouvelle technique d’hydratation, les conversations reprennent. — Comment tu vas Angélique ?— …— Ecoute, je sais que ça ne te consolera pas, mais dis-toi qu’il est parti entouré des gens qu’il aimait. En tout cas, Laurent sera toujours présent dans ton cœur. Un frisson me traverse le corps lorsque j’entends prononcer mon nom. Je relève la tête vers les deux femmes. Je tremble. Alors, je suis mort ? Fini, le Laurent humain ? — Quand a lieu l’enterrement ? Je n’entends pas ...
... la réponse. Je ne sais pas si les chiens font ça, mais je m’évanouis. Plusieurs mois ont passé et nous sommes à la fin de l’été. Après plusieurs jours, le choc est passé et j’ai dû me faire une raison. Je suis un labrador. Ma tristesse est vite passé au second plan lorsqu’il a fallu que j’apprenne à être un animal de compagnie. Au début, ils m’ont trouvé empoté et bizarre, ne me conduisant comme aucun autre chien. Il faut dire que j’ai conservé quelques habitudes d’humain. Je préfère m’isoler derrière un arbre ou une haie pour faire mes besoins, je n’aboie jamais et je ne course aucun chat ou autre animal censé être l’ennemi du chien. Le plus dur a été de m’habituer à ne rien faire. En tant que jeune homme, je regrettais de ne pas avoir plus de temps libre, mais rester tous les jours assis ou couché m’est pénible. Enfin, j’ai grandi et c’est surprenant à quelle vitesse cela s’est fait. En l’espace de presque un an, je suis devenu un adulte. Je prends beaucoup de place dans la maison, mais Angélique a réussi à persuader ses parents de ne pas me mettre dehors. Je m’ennuie de plus en plus et je me demande quelque fois si je ne vais pas en arriver à commettre le premier suicide de l’histoire de la race canine, pour avoir une chance de retrouver une vie plus intéressante. Bien sûr, je n’oserai jamais. Mon quotidien est peut-être monotone et sans intérêt mais au moins je suis vivant. Aujourd’hui, Angélique fête ses vingt ans. À la rentrée, elle part à la fac. Je serais davantage ...