1. Inès, à fleur de femmes 3


    Datte: 15/07/2021, Catégories: ff, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral nopéné, init, policier, ecriv_c,

    ... relation, physique comme morale, car c’était là un territoire qui sortait de son idéal, un territoire aussi inconnu qu’incompréhensible. Elle ne voulait même pas penser à ce que deux femmes pouvaient faire ensemble. Sans doute faisaient-elles exactement la même chose qu’un homme et une femme, alors pourquoi aller contre la nature ? Après tout, c’était pas son problème. Elle n’avait pas à porter le moindre jugement, les gens faisaient ce qu’ils voulaient avec qui ils voulaient… Vivre et laisser vivre, fermer les yeux et ne pas y réfléchir. De toute façon, il n’y avait rien à dire sur ce sujet. Ne faut-il pas de tout pour faire un monde ? Chacun trouve son bonheur où il peut. Pour elle, le bonheur, le vrai, le seul, ne pouvait se vivre et s’exprimer dans toute sa plénitude qu’avec un couple hétérosexuel. Le parcours logique et normal qui aboutit sur le mariage, les enfants, la maison… Et, malgré sa tolérance, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Fin du débat. Armée de ses bonnes résolutions, elle chasse de son esprit cette triste expérience du slow entre femmes. Ses idées en redeviennent plus claires. Elle interpelle l’employée de maison qui passe devant elle. — Excusez-moi. Vous vous appelez Florence, c’est ça ?— Oui, Madame.— Dites, la boisson que vous m’avez servi était alcoolisée, alors que j’avais bien spécifié une boisson sans le moindre alcool. La servante prend un air profondément ennuyé. — Désolée, Madame. Je ne savais pas que c’était si important pour vous. En ...
    ... vérité, ce cocktail est tellement léger, frais et fruité, que je n’ai pas jugé utile de vous préciser ce détail. Son expression sincère et catastrophée lui fait pitié. Ce n’est pas son genre de faire un esclandre. Et, après tout, ce n’est pas bien grave, l’incident est clos. Elle lui sourit chaleureusement. — Bon, n’en parlons plus… Pourrai-je juste avoir un verre d’eau ?— Bien sûr, Madame. Malgré elle, Inès suit des yeux la démarche chaloupée de la servante qui en fait des tonnes pour attirer les regards. Et ça marche. Gabrielle, installée nonchalamment au bar, en garde le verre suspendu aux lèvres, tournant si vite la tête en bravant le torticolis qu’un peu de boisson se renverse et coule sur son menton. Elle en baverait presque ! Malheureusement, elle n’en a pas le temps car, tout près d’elle, Corinne fait un scandale, gueulant comme une chiffonnière. — Ta musique, c’est de la merde ! Elle s’en prend à Maria qui, bouche bée, n’a pas le temps d’en placer une, se faisant copieusement insulter. Corinne titube devant elle, le visage livide, la bouche déformée par un rictus mauvais qui, d’un coup, se fige dans un masque de nausée et de douleur. Apparemment, la rock-star a surestimé ses limites en matière d’alcool. Elle va s’écrouler au sol lorsque Gabrielle, avec une irritation flagrante, la rattrape et tente de la remettre sur pieds, aidée par une jeune femme qui, jusqu’ici si discrète qu’elle en était presque invisible, vole à son secours. C’est la farouche jeune femme qu’Inès ...
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