Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... amies du monde car toutes les deux on se ressemble beaucoup plus que tu ne le crois.— Comment ça ?— En plus de ne pas être à notre place ici, on fait un peu le même boulot. Auteur, écrivain, c’est un peu pareil, on joue avec les mots et les lettres…— Sauf que vous parlez très bien. Moi, j’ai un mal fou à communiquer, et c’est à travers les chansons que j’arrive à exprimer certaines choses.— Alors, de nous deux, c’est toi la seule et vraie artiste. Alors Patricia lève des yeux émerveillés sur elle, la regardant comme personne ne l’a jamais regardée, avec admiration et dévouement. Inès se sent embarrassée, elle n’a pas l’habitude de provoquer des sentiments aussi exaltés dans les yeux d’une autre femme. Elle a l’air si perdue, si désemparée. Inès, brusquement, a presque envie de la prendre dans ses bras, la cajoler, la rassurer, et même l’amener avec elle jusque sa chambre, dans son lit, et passer la nuit avec elle, la serrant dans ses bras, pour lui dire que tout allait bien, qu’elle était là maintenant pour s’occuper d’elle. Un instinct maternel presque, l’envie d’être utile, de protéger. Sauf que cette jeune fille a dépassé l’âge d’user ses culottes sur les bancs d’école. Ce n’est plus une gamine, elle doit avoir une vingtaine d’année, avec un corps splendide, à la fois gracile et sensuel, des petits seins insolents aux fesses rondes si joliment dessinées. Confuse, Inès se contente de lui déposer un léger baiser sur le front avant de la laisser. Avec l’horrible sentiment ...
... de l’abandonner. Sa culpabilité n’aurait pas eu lieu d’exister si, à cet instant, elle s’était retournée pour observer l’expression de la jeune femme. Patricia n’a plus rien de la naïve enfant désorientée. Son visage trahit le désir le plus primitif alors qu’elle suit avec avidité chaque ondulation du corps à la fois souple et voluptueux de la romancière. * * * * * Le léger rideau s’agite en laissant passer une brise délicieusement fraîche. La tramontane vient de se lever. Inès s’étire en ouvrant les yeux, puis se remet en boule au creux du lit. Elle n’a pas envie de se lever. Elle traîne encore quelques minutes avant de prendre son courage à deux mains. Après la douche, elle enfile une robe légère, en dentelle finement brodée par la main même de sa mère, et descend dans le parc du château. Sur la terrasse, sous une tonnelle recouverte d’un chèvrefeuille grimpant, aux fleurs blanches et odorantes, l’attend une profusion de fruits, café et viennoiseries qui lui ouvrent d’emblée l’appétit. Elle s’attable à côté de Claire qui, bouche pleine, lui adresse un clin d’œil jovial. — T’as passé une bonne nuit ?— Excellente. Maria, fraîche et maquillée à la perfection, s’installe à sa droite. — Alors, les filles ? Que nous réserve cette belle journée ? Moi, je vais faire une petite ballade hygiénique… Qui m’aime me suive. Son visage se ferme d’un coup alors que Corinne, encore toute ensommeillée, vient de se glisser de l’autre côté de la table, entre deux lauriers roses en pot. Elle ...