Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... discuter des clauses du contrat, et que j’en sache évidemment un peu plus sur sa vie. Voilà, ce n’est un secret pour personne maintenant. Elle se mord les lèvres. Pourquoi avait-elle besoin de se justifier ? Gabrielle, satisfaite de l’avoir piquée au bon endroit, arbore un sourire victorieux. — Oui, mais pourquoi toi, la spécialiste des romans sentimentaux ? Jean est tout sauf un sentimental, et sa vie l’est encore moins… S’il t’a choisie, ma jolie, c’est qu’il doit avoir ses raisons et un but bien précis…— Et bien il se trompe s’il pense pouvoir m’acheter ! Et puis, d’ailleurs, je lui fais confiance, il n’y aura rien à négocier ! Sa voix est aussi résolue que ses bonnes intentions. * * * * * Inès se lève d’un bond de son fauteuil, n’en croyant pas ses oreilles. — Comment osez-vous me demander une chose pareille ? C’est grotesque ! Elle respire profondément, à plusieurs reprises, contenant difficilement sa colère. Stupeur, abattement, dégoût, tout y passe et s’entrechoque dans sa tête alors qu’elle se met à arpenter le bureau comme une lionne en cage. Si elle s’écoutait, elle ferait ses valises dans la seconde pour s’enfuir le plus loin possible de cet endroit décadent ! Incroyable, elle nage en plein délire ! Jean Vernier se dirige vers le bar et se sert un deuxième whisky. Sa démarche est semblable à sa façon de s’exprimer : résolue et posée. Il laisse plusieurs minutes s’écouler, sans dire un mot, l’observant tranquillement. Il semble comprendre son indignation, l’accepte ...
... comme un caprice qu’il faut laisser passer. Pour elle, c’est beaucoup plus qu’un fâcheux contretemps. Soit, il a l’habitude d’obtenir toujours ce qu’il veut, mais là il se met le doigt dans l’œil s’il pense qu’elle va se prêter à cette sinistre comédie. Sa voix tremble encore alors qu’elle manifeste son incompréhension : — Vous réalisez la gravité de votre demande ? Vous organisez cette petite assemblée pour une semaine, une sorte de huit-clos sordide et insolite, digne d’un roman policier façon « Les dix petits nègres »… Et là, le deuxième jour, vous m’annoncez tranquillement que toutes les femmes ici présentes sont certainement lesbiennes, que l’une d’entre elles a été la maîtresse de votre défunte femme et sans aucun doute la responsable de sa mort prématurée ! Et moi, simple romancière, je dois jouer les flics d’opérette pour vous aider à démasquer la coupable. Mon seul indice : un tatouage ridicule juste au-dessus du pubis. Une petite fleur, une rose rouge. Et vous me demandez maintenant de vérifier sur toutes ces femmes l’existence ou l’absence de ce tatouage ! Et que dois-je faire pour ça ? Vous n’en avez rien dit, mais on peut envisager les scénarios les plus scabreux, au point où on en est… Les mater quand elles sont toutes nues ? Ou les séduire une à une pour coucher avec pendant qu’on y est ! Au moins, j’en aurais le cœur net ! Ou, tiens, organisons une super orgie, au moins j’irai droit au but en une seule fois !— Vous exagérez, ma chère… Je n’ai jamais pensé à de ...