Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... qui les font bondir et frémir, vaciller et défaillir. Elles ne se lassent pas de leur baiser, leurs étreintes, et Inès savoure cette sensation vive et diffuse qu’elle n’a jamais connue auparavant, qu’aucun homme n’a jamais pu lui faire partager. Rien n’est plus merveilleux au monde que leur deux corps confondus aussi intimement, une extase sans nom alors qu’elles n’en sont qu’aux préliminaires. C’est à la fois sensuel, électrisant, et insupportable de jouer avec un désir qui ne cesse de monter. Inès bouge encore plus violemment, frottant plus fort leur poitrine l’une contre l’autre, et entendre les gémissements éperdus de sa partenaire tout contre sa bouche, ce plaisir qu’elle lui donne, l’excite encore davantage. Furieusement enlacées, elles tanguent longuement d’avant en arrière sur l’herbe. Puis Maria veut la renverser par terre, appuie sur ses épaules, mais leur position qui les noue l’une à l’autre ne permet pas à Inès de s’incliner seule en arrière. Fébrile et impatiente, Maria insiste et provoque chez Inès une douleur dans le dos. Cela brise net le charme. Elle reprend vite pied à terre. À bout de souffle, elle se dégage du baiser vorace avec un petit cri suppliant : — Non ! Elle a des soubresauts convulsifs, comme une possédée qui lutte contre un esprit malsain, cherche à l’en extraire. Puis elle se calme, encore hébétée, comme cherchant à disperser le brouillard insidieux dans lequel elle s’était perdue. Maria, affolée, rompt l’étreinte. Elle observe Inès avec ...
... désespoir, sans comprendre. Celle-ci est apeurée, secouant la tête comme si elle émergeait d’un cauchemar. Son visage est déformé par l’égarement et l’incompréhension la plus totale. Elle se lève si vite sur ses deux jambes qu’elle vacille un instant, encore étourdie. Puis elle ramasse hâtivement son tee-shirt, l’enfile nerveusement, attrape et enfourche son vélo pour s’engager maladroitement sur le sentier herbeux qui redescend vers les gorges. Le visage ruisselant de larmes, Maria la laisse s’éloigner sans un mot. * * * * * Inès se frictionne vigoureusement en sortant de la douche, le regard absent. C’est d’un geste distrait qu’elle ôte la serviette qui était nouée autour de sa tête, libérant ses longs cheveux humides. Entièrement nue, elle se plante devant le miroir de l’armoire et se brosse pensivement les cheveux. Une sorte de sensation glaciale traverse brusquement la pièce, comme si une entité vivante et invisible venait d’apparaître, transperçant Inès d’un regard inhumain. Avec un frisson, elle se retourne vivement, examinant chaque recoin de la chambre avec effroi. Puis, aussi vite que cela est venu, l’impression d’être observée disparaît. Elle hoche la tête avec dépit. Voilà qu’elle devient paranoïaque ! Pas étonnant avec cette multitude d’émotions et de révélations aussi dérangeantes qui viennent de lui tomber dessus en si peu de temps. Bon sang, qu’est-ce qui lui avait pris de tomber ainsi dans les bras de cette femme et d’aimer aussi intensément ces baisers et ces ...