Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... regagne sa chambre et ouvre l’armoire. Elle y saisit un peignoir en soie brodée, l’enfile et noue à peine la ceinture. En fermant la porte coulissante de l’armoire, son image réapparaît dans la glace. Elle se trouve belle, lumineuse, transportée d’un sentiment agréable d’être la femme la plus désirable au monde. Sa chair vibre, envahie d’une sorte d’excitation qui resplendit de chaque atome de son corps. Sous le peignoir, ses seins se tendent, gonflés et réceptifs, comme animés d’une vie propre. Qu’est-ce qui lui prend ? C’est comme une fièvre latente qui reste en éveil, attend, anticipe, se charge d’ondes voluptueuses dans l’attente… dans l’attente de quoi ? De rien. Car il ne se passera jamais rien. Elle s’efforce de réfréner tout ça. Décidément, la nuit va être longue si sa conscience ne cesse de se heurter à des désirs inavoués. Et dire qu’elle avait été voir, après le repas, Jean Vernier pour accepter sa proposition. Ce qui revenait à s’aventurer dans des situations aussi compromettantes que risquées. Mais ce qui revenait aussi à constater que, si elle se sortait indemne de cette mission périlleuse, elle pourrait être certaine de ses orientations sexuelles et dormir l’esprit tranquille jusqu’à ses vieux jours. Le bruit furtif et la lumière vacillante qui passent derrière sa porte l’arrache à ses pensées. Qui peut bien, à cette heure-ci, se promener dans les couloirs ? Dehors, la nuit est sombre et silencieuse, de lourds nuages masquent la lune et une légère brume ...
... commence à se former sur les vignes et le paysage environnant. C’est ce que constate Inès en passant devant la fenêtre et en se dirigeant ensuite vers la porte qu’elle entrouvre doucement. Une silhouette féminine tourne au fond du couloir, éclairée d’une bougie et projetant des lueurs sur les murs et le plafond. Intriguée et trop heureuse de se changer les idées, Inès s’avance à son tour et part à sa poursuite. Pieds nus, elle marche d’un pas léger, effleurant le tapis, descendant l’escalier, et plus prudemment sur les dalles de marbre alors qu’elle arrive dans le hall. La silhouette fantomatique s’engage dans le long corridor qui mène à l’aile sud. La bougie anime d’étranges ombres dans les embrasures des portes. Elle suit toujours la silhouette, avançant dans le noir et se guidant aux lueurs vacillantes. Le château est silencieux, les lumières toutes éteintes, et la discrétion de la personne qui rôde tel un voleur dissimule bien des intentions pas très claires. Elle veut en avoir le cœur net. La cuisine étant dépassée, elle annule la possibilité d’une fringale nocturne. Même constat pour les toilettes qui se trouvaient à l’étage supérieur, près des chambres. Que pouvait-il y avoir dans cette partie du château qui intéressait tant cette mystérieuse femme ? Enfin, celle-ci s’immobilise devant une porte, la pousse et disparaît à l’intérieur de la pièce. Inès attend un moment avant d’avancer, collant son oreille contre la porte, prête à se cacher au moindre bruit. Elle laisse passer ...