Inès, à fleur de femmes 3
Datte: 15/07/2021,
Catégories:
ff,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
init,
policier,
ecriv_c,
... plaisir. Encore une fois, elle a joui avec une violence inouïe, incapable de lui résister. Patricia excelle toujours à tirer le meilleur profit de ses aptitudes et Corinne en fait encore les frais. Sonnée, elle se redresse alors que son amie part en arrière au pied du lit, écartant les jambes pour y glisser ses deux mains. Ses doigts frôlent le bourgeon sensible, le gratifiant d’une pression subtile de plus en plus appuyée, alors que son autre main se promène dans la vulve béante et chaude d’un vagin trempé, y faisant disparaître quelques doigts. Elle étouffe un petit cri de bien-être en se mettant à haleter bruyamment, plaquant plus étroitement la paume de la main sur le clitoris, la pressant et la secouant frénétiquement et de plus en plus vite alors que ses doigts viennent et disparaissent aussi rapidement dans la fente moite de son sexe. Ses hanches bougent au même rythme. L’autre main remonte sur la poitrine, tord, pince et malaxe les bouts des seins, plus particulièrement le gauche qui se révèle plus sensible, si sensible qu’elle est à la limite de la douleur. Elle respire toujours plus vite et plus fort, paupières mi-closes sur des yeux révulsés, et bouche entrouverte sur un sourire à la fois ravi et enfantin. Ses joues sont roses d’excitation, ses lèvres gonflées d’un désir primitif qu’elle se mord de temps à autre avec une expression heureuse. C’est à travers un brouillard que Corinne la laisse se donner du plaisir, habituée à ce genre de débordements excessifs. ...
... Quand elle était possédée par ce genre de crise d’érotisme forcené, il n’y avait rien à faire, sauf la laisser se débrouiller toute seule. Le spectacle est aussi érotique qu’impudique. Même dans les positions les plus indécentes, Patricia sait garder intacte cette part de fraîcheur et d’insouciance qui la rendent si émouvante. Corinne se demande, en la contemplant dans ses plaisirs solitaires, comment une jeune femme pouvait mélanger autant d’innocence et de perversité. Derrière ce visage angélique, il y avait une part d’ombre inquiétante, une âme dépravée, égoïste et torturée, ne vivant que pour assouvir ses envies insatiables, en quête permanente d’absolu et de dépassement de soi-même qu’aucune femme ne serait capable de lui apporter. Pourtant, cela faisait quatre ans qu’elles vivaient ensemble. Corinne avait été touchée par cette jolie sirène aux yeux verts, triste et pathétique, incapable de communiquer, mais elle avait réussi à gagner sa confiance. Si, dans la vie de tous les jours, c’est elle qui prenait toutes les décisions, elle devait s’avouer à la traîne sur le plan sexuel, totalement dominée et impuissante. À la longue, elle avait baissé les bras, incapable de faire face à des exigences toujours plus grandes. Pour elle, cette soif intarissable de plaisirs était une source permanente de questions et de remises en question. C’était la peur de ne plus faire le poids, d’être dépassée, d’être larguée, que son amie aille trouver ailleurs ce qu’elle ne pouvait plus lui ...