Bring me to life... (1)
Datte: 18/07/2021,
Catégories:
Hétéro
... mon vice à moi. Jouer avec le désir des autres. Parfois je perds car certains - beaucoup même - s’en lassent. Parfois je gagne. Mais quand je gagne, quand ils ont la patience… Quel délice… Je m’approche de Mo’, souriante et j’entame volontairement une discussion absolument ennuyeuse. Il y répond par politesse. Je me rapproche car on ne s’entend pas… Dès que je suis suffisamment proche de lui, sa main glisse autour de ma taille pour mieux " discuter ". Je le laisse faire, je ne lui envoie aucun signe de refus. Sa main a pris le temps de faire lentement le tour de ma taille, il a donc déjà une première ébauche de ma cambrure et de la finesse de ma taille. Je sais que ça lui a donné envie de me posséder, je le vois dans ses yeux. Je le laisse me parler à l’oreille, il voit mon cou qui s’offre à lui. Je sens son souffle qui s’y perd. Je tends l’oreille pour l’entendre, il sent mon parfum mélangé aux effluves de transpiration car il fait chaud. Sa main glisse vers mes omoplates, pour coller mon corps au sien. Je sens bien sur ma cuisse qu’il n’est absolument pas indifférent à ce rapprochement. Je feins de ne pas m’en apercevoir. Je le laisse terminer sa phrase et prétextant un collègue de travail à qui je dois parler, je m’échappe de son étreinte et disparais en prenant grand soin de ne pas me retourner. Frustration. Tout au long de la soirée, je vais jouer avec ses nerfs… Des mains qui le frôlent, mon corps contre le sien juste pour attraper mon verre, une main qui frôle son dos, ...
... se pencher négligemment pour laisser ma jupe remonter légèrement lui donnant envie de la retrousser complètement. Parfois lui tourner le dos, scruter la salle qui s’offre à ma vue, comme si je cherchais quelqu’un. Pendant ce temps, je sais que lui détaille ma nuque, ma taille, mes fesses, mes jambes. Jouer de mes pieds, remonter candidement un pied le long d’un mollet, juste créer une ébauche, titiller son imagination, rester insaisissable… créer et entretenir son désir. Vers deux heures du matin, nous sommes contraints de quitter le Pub qui ferme. Notre bande se disloque. Il ne reste que Mo’ et moi. Nous optons pour aller faire un tour dans une boite de nuit orientale. J’avoue que je n’ai jamais mis les pieds dans ce type de boite et je suis assez curieuse des musiques que l’on y trouve. J’aime la musique qui fait danser. L’ambiance est superbe ! Les musiques y sont entrainantes et je me laisse vite embarquer par les rythmes ensoleillés. Le tout en ignorant superbement Mo’ ! Je sais qu’il me regarde. Je danse, pour lui et pour tous ceux que ça peut contenter de me regarder danser. Je déambule sur la piste, je fais rouler mes hanches, les yeux mi-clos, dans ma bulle des heures durant. Par moment je le rejoins, lui sourit, bois un verre… et je repars danser. L’heure de partir arrive, Mo’ propose de me raccompagner chez moi. Dans sa voiture, je sens bien qu’il est à cran. Un mot de ma part lui donnant le feu vert, et la voiture s’immobilise immédiatement. Mais je ne bouge pas, ...