Mes amies d'enfance (2)
Datte: 18/07/2021,
Catégories:
Hétéro
... Je ne plaisanterais jamais sur un truc aussi sérieux. - M’enfin, ce n’est pas possible. Tu… tu es lesbienne. Elle me regarde avec des yeux grands ouverts, frappée de stupeur. Elle ouvre la bouche, mais pendant un instant, aucun son n’en sort : - Je n’arrive pas à le croire… parvient-elle à prononcer finalement. Moi ?! Lesbienne ?! Mais qu’est ce qui t’a fait penser un truc pareil ?! - Je.... heumm… Je t’ai vu l’autre jour avec Elena... Mince, je ne sais pas du tout pourquoi j’ai dit ça : - Parce que tu m’espionnes en plus ? Tu es sérieux là ?! Tu es vraiment un obsédé en plus d’être le dernier des crétins ! Non, je ne suis pas lesbienne. Ce truc avec ma sœur… c’est… autre chose. Je suis une femme. J’ai besoin de câlins et d’amour, sauf que personne ne veut de moi, personne hormis mes propres sœurs. Alors oui, Elena me… réconforte à sa manière. Je sais, c’est ma sœur, c’est dégueulasse ou tout ce que tu veux. En attendant, elle me fait du bien, et grâce à elle, je me sens vraiment aimée. Je me sens vraiment bête, tout commence à avoir un sens. Mon dieu, tout ce temps perdu pour des conneries. Elle a honte que j’aie découvert son secret ; je ne la juge pas. C’est sûr que c’est particulier, mais je trouve ça mignon en fin de compte. - Moi, je veux de toi, dis-je. - Te fous pas de moi.Je sais que tu n’en as rien à faire de moi. - C’est faux. Kamille, si j’avais su… Je te jure que… Je soupire. Je m’emmêle les pinceaux, il faut que je recommence : - Tu as raison, je suis un ...
... crétin. Un crétin de n’avoir jamais vu que tu étais intéressée par moi. C’est ma faute ; à cette époque, je ne te voyais que comme une amie. Ça a changé par après, mais manifestement trop tard : tu m’en voulais déjà, alors j’ai laissé couler. Je suis profondément désolé pour tout, Kamille ; mais maintenant que nous savons tous les deux tout cela, tout peut changer ! Je te jure que tes sentiments pour moi sont partagés et cela ne date pas d’hier ! Bon sang ! Si tu savais ! S’il te plait, laisse-nous une chance ! - Tu es sincère ? Tu veux vraiment de moi ? Je ne réponds pas, au lieu de cela, je l’embrasse. La connaissant, elle aurait pu me gifler pour mon culot, je suis heureux qu’elle me rende mon baiser. Elle se calme, elle se détend. Je sens sa colère fondre dans mes bras. Je sais que c’est mal vu que je couche avec Elena, mais je crois que je suis amoureux. - J’ai besoin d’amour et de câlins, me dit-elle. - Alors laisse-moi te faire l’amour. - Je… je suis vierge. Enfin, je ne l’ai jamais fait avec un garçon. - Cela va aller, fais-je touché par son aveu. Elle enlève mon haut, j’enlève le sien. J’ai une trique d’enfer lorsque je lui retire son soutien-gorge. Elle a de tout petits seins ridicules, mais ce sont les siens. Je perds la tête, je vais faire l’amour avec Kamille, MA Kamille ! Mon amie d’enfance, celle dont j’avais un faible durant mon adolescence ; c’est comme réaliser un fantasme. Je ne m’étais jamais autorisé à l’époque de l’imaginer nue ou dans des situations salaces, ...