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Le roi de Sparte 2 : le sac
Datte: 19/07/2021, Catégories: Dans la zone rouge,
Le javelot rebondit contre mon bouclier, comme tous les autres. Nous étions arrivés le matin et après des prières nous avion formés la phalange pour écraser ces stupides hilotes qui avaient crus bon de se rebeller contre nous. Je fis un pas en avant et je donnais un coup de lance qui transperça le cœur de celui qui me faisait face, puis j'enjambais son corps pour attaquer celui qui étais derrière lui, avec autour de moi mes frères d'armes. Une épée rebondit contre mon casque et je poussais avec mon bouclier pour faire tomber l'esclave que le spartiate derrière moi tua. Nous étions irrésistibles, pas un seul d'entre nous étais mort depuis le début de la mêlée deux heures auparavant. Ces idiots n'avaient pas d'équipements de hoplites, et de toute façon ça n'aurait rien changé. Je donnais un autre coup de lance dans le ventre d'un hilote qui s'effondra en hurlant de douleur. Une grêle projectile, flèche, pierre et javelot s'abattit sur nous mais sans rien faire. Sentant que le moment d'en finir était venus je criais un ordre et nous rompîmes la phalange pour charger les derniers esclaves rebelles. Pas uns ne survécut, les portes de bois de la cité restèrent fermées et nous les avons tous exterminé, 3000 hilotes morts, une cité qui bientôt subirait notre colère et un message; Personne ne défie Sparte ! d'autres hoplites arrivèrent avec des béliers pour détruire les palissades et la porte, pendant que le reste des combattants, sauf quelques uns qui restaient avec moi, retournait ...
... au camps pour se laver et se reposer. Pendant que les dernières défenses cédaient j’enlevais mon armure de bronze et mes armes, si une femme ou un enfant m'attaquait mes mains suffirait bien pour le tuer. La porte craqua dans un grincement et nous pénétrâmes dans la petite cité qui venait de voir tous ses hommes mourir à ses pieds. Rapidement le pillage commença, avec son lot de souffrance pour les vaincus, de mon coté je me dirigeais seul dans une maison en espérant trouver des fruit secs et de l'eau. A peine étais je entré qu'une femme se jeta sur moi avec un couteau dans l'espoir futile de me faire du mal. Je l'envoyais valdinguer contre le mur d'une baffe bien placée. -Pfff. Il serait temps que tu comprennes où est ta place esclave. -Plutôt mourir que d'être esclave à nouveau ! Ses yeux verts me regardait avec une haine que je n'avais connus que dans les yeux d'un argiens. Nous nous soulèverons encore et nous vous tuerons tous salopards ! -Ah ah ah ah ah ah ! Ce sont vos hommes qui gisent face contre terre, parce que vous n'avez pas ouvert les portes ! Ah ah ah, ah vraiment vous êtes si pitoyables. Si c"est cela l'exemple alors je ne vais plus trouver le sommeil à force de rire. Mes mots l'avaient atteinte, droit au cœur. Elle se rendait enfin compte de la lâcheté de sa cité. Prise d'un accès de rage elle tenta de me poignarder une nouvelle fois et cette fois je la frappais fort avant de la l'écraser sur une table. -Lâches moi sale fils de pute ! En se débattant elle fit ...