1. - DEFIS DE COUPLE-


    Datte: 21/07/2021, Catégories: Première fois Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... Je pense que son aspect physique presque bestial y est pour beaucoup et que ma peur est viscérale, inexplicable.Bon, je n’avais plus le temps de réfléchir. J’ai remisé mes états d’âme au placard et me suis dépêchée de revêtir la tenue suggérée par mon homme, puis j’ai pris les outils, les ai soigneusement rangé dans un sac plastique et je suis descendue par l’escalier, deux étages plus bas, jusqu'à la porte de l’appartement de celui qu’à l’issue de la soirée de voisinage, j’avais surnommé, avec une moue de dégoût enfantine: « le grand-père de Quasimodo » ce dont Arnault s’était beaucoup amusé en imitant, pour me faire rire, la démarche et la voix de ce personnage du cinéma.Du rire au lit, ce soir là il n’y eut qu’un pas ce soir là et, je dois l’admettre, l’imitation de ce personnage par mon homme m’avait particulièrement excitée d’autant qu’il l’avait poursuivie dans la pénombre de notre chambre pour titiller mon imagination.« Il ne se passera peut-être rien du tout. Peut-être même qu’il ne me fera même pas entrer chez lui ? »Cette pensée fugace me rassura définitivement alors que je descendais notre escalier.Le risque était faible, en tout cas, que cela se passe vraiment mal.J’étais arrivée devant la porte de l’appartement du vieux Schuller.Avant d’appuyer sur la sonnette d’une main tremblante, j’ai tenté de reprendre mon souffle et de contenir mon trouble : mélange d’appréhension et aussi d’excitation, car j’imaginais Arnauld en train de consulter sa montre et d’imaginer ...
    ... la scène qui allait suivre.Comme on saute d’un pont retenu par un élastique, j’ai appuyé sur le bouton de la sonnette.La porte s’est ouverte et l’ignoble Schuller, notre voisin était là, devant moi, plus repoussant encore que dans mon souvenir, d’une incroyable laideur.A peine plus grand que moi, il ressemble à un personnage sorti d’un film de Fellini, d’une mauvaise bande dessinée, de l’une de ces BD de gare, ou à un évadé de la cour des miracles.Je peux utiliser bien des comparaisons imagées, mais il est difficile de décrire cet homme, en réalité.« Entrez, entrez donc chère voisine, venez, et déposez ces outils dans ce coin ! »Sa voix est trop rauque, ses lèvres sont trop humides, trop charnues, un peu à la Toulouse-Lautrec et il passe sans cesse sa langue sur ses lèvres, une espèce de tic parfaitement répugnant!Pourvu que l’élastique soit bien fixé, ai-je pensé. J’étais encore capable d’humour : un bon signe !Il avait pris ma main gauche pour me guider dans le couloir.J’ai posé le sac contenant les outils contre le mur, selon son indication.J’étais toujours sous le choc de son apparence et une boule bizarre s’était formée au creux de mon estomac.- Quel surprise, chère voisine quel plaisir ! Vous resterez bien quelques instant avec moi. J’ai un excellent vin cuit à vous faire déguster. »Sa main ne lâchait pas la mienne et, de mon côté, j’essayais de ne pas croiser son regard. J’étais pétrifiée, incapable de réagir.Sa bouche formait une grimace en forme de sourire et là, ...
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