1. Feux d'Artifice


    Datte: 24/07/2021, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail fête, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, lettre,

    ... fond d’un fauteuil quand l’animal se trouvait à ses côtés, allant même jusqu’à anticiper les offres de service de celui-ci dès que le moindre slow démarrait sur la platine. Mon mécontentement allait croissant, mais j’étais bien obligé de me contenir. Je crois avoir tenté à vingt reprises de faire comprendre à Marie, à demi-mot, combien son manège m’agaçait - hélas sans le moindre succès. Enfin, j’ai fini par profiter d’une reprise de la musique et d’un Sinatra liquoreux - elle n’a jamais su résister à Sinatra - pour l’arracher in extremis à une nouvelle invitation de l’importun et l’entraîner danser avec moi. Ce qui me permit enfin de lui faire part de façon explicite de toute ma mauvaise humeur. La riposte fut immédiate : non, elle n’accordait aucune faveur particulière au bonhomme, elle ne faisait rien d’autre qu’assurer au mieux son rôle de maîtresse de maison, et puis oui, elle apprécierait que ce soit un peu plus mon cas à moi, et, puisqu’on en parlait, sa jolie collègue agrégée d’histoire, que je courtisais assidument depuis le début de la fête devait bien être la seule à ne pas se plaindre de la qualité de mon service ! J’ai cru, chère Léa, que j’allais exploser devant tant de mauvaise foi ! D’autant que ladite collègue agrégée d’histoire - de fait une très jolie blonde d’une trentaine d’années - avait effectivement recherché ma compagnie, sans doute par compassion, et que j’avais précisément veillé à ce que nos échanges ne dépassent les strictes limites de la ...
    ... bienséance (je ne connais que trop ma donzelle et sa jalousie pathologique…). Bref, l’ambiance était lourde. Et en tous cas, mes remarques n’eurent aucun effet apparent : à peine la plage du disque terminée, Marie retourna à sa place, continuant à minauder et à encourager les manoeuvres de son collègue. La soirée avançait donc et les rangs de nos invités s’étaient un peu éclaircis, certains d’entre eux ayant voulu courir jusqu’au pas de tir du Trocadéro. Nous ne fûmes bientôt plus qu’une petite vingtaine. «Lui» était toujours là, et «Mon» historienne aussi. Il me devenait d’ailleurs délicat d’éviter cette dernière. Marie, en tous cas, ne se calmait pas, au point que chacun - du moins cela me paraissait à présent évident - devait remarquer son manège… et notamment la prof d’histoire, justement, qui me sembla même gênée pour moi, me jetant des regards à la dérobée chaque fois que Marie riait un peu fort à une pauvre répartie de son chevalier servant. Les exigences d’un service minimal firent qu’à un certain moment nous nous retrouvâmes ensemble à la cuisine, Marie et moi, afin de réapprovisionner nos invités. Je ne pus alors me défendre de lui dire tout ce que j’avais retenu à grand peine depuis le début de la soirée : elle était vraiment sans pudeur aucune, elle draguait ce type ostensiblement, sans la moindre vergogne, tout le monde s’en apercevait, un vrai spectacle, etc… Sa réaction fut une nouvelle fois étonnante, consistant à tout nier, en bloc. En gros, là, je délirais - et en ...
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