1. Elle et Elle (3)


    Datte: 13/11/2017, Catégories: Lesbienne

    ... répéta-t-elle, alors que nous arrivâmes dans le living. « Reste avec moi. J’ai envie de toi. Je veux faire l’amour avec toi, là, tout de suite », dit-elle d’un souffle. Ma respiration se bloqua dans ma gorge, et mon cœur s’accéléra, jusqu’à ce que je puisse l’entendre dans mes tempes. Mes doigts tremblaient, un frisson parcourait mon échine, et j’avais la chair de poule. C’est au moment où elle avouait qu’elle avait envie de moi que je compris que ce sentiment était partagé. Oui, c’était bien ça que je voulais : j’avais envie de faire l’amour avec elle. Dans les bras l’une de l’autre, nous nous embrassâmes à nouveau, un court instant. « Ma chérie » lui dis-je. « Je te veux, tu ne peux pas imaginer. » Etait-ce vraiment moi qui venais de prononcer ces mots ? Je les regrettai immédiatement. Et puis je regrettai de les avoir regrettés. Je ne savais plus. Je léchai mes lèvres nerveusement, en anticipation de qui allait arriver. Mon ventre était tendu et mon sexe était en feu. « Fais-moi l’amour » lui dis-je. Mon amie quitta mes lèvres et entreprit de lécher le menton, le cou, les épaules. Je passai ma main sur sa tête, et laissai mes doigts se glisser dans ses longs cheveux noirs. Elle était incroyable. C’est comme si tout mon corps était couvert par ses mains douces et sa bouche amoureuse. Je l’embrassai à nouveau sur les lèvres, tout doucement : je ne pouvais plus m’en passer. Puis je laissai ma bouche vagabonder le long de sa nuque, savourant le goût enivrant de sa sueur, ...
    ... écoutant sa respiration de plus en plus pesante. Je pouvais sentir tous les muscles de son cou se tendre, alors que l’envie de moi la gagnait. Elle commençait à haleter et tout son corps tremblait de nervosité. Elle retint son souffle un instant et lâcha tout en une longue expiration. Le contact de sa bouche contre la mienne était électrisant. Les lèvres de Laetitia étaient si incroyablement douces, son souffle si délicat, ses gestes si tendres. C’était si différent, si éloigné du baiser d’un garçon. « Tu peux encore t’arrêter » me dit-une petite voix dans ma tête que je fis taire. J’en voulais plus. Je pressai ma bouche fermement contre la sienne, avide de baisers. Je sentis ses lèvres se fendre un peu. Suivant son exemple, j’entrouvris la bouche, laissant sa langue y pénétrer, la câlinant effrontément avec ma propre langue, tout en absorbant sa chaleur et sa moiteur. Laetitia saisit mes seins à travers le tissu, les caressa à pleines mains, ses paumes venant frotter le tissu contre les pointes de mes seins. Elle s’ébroua. Putain, qu’est-ce qu’elle était belle. Je fermai les yeux, et laissai ses mains envoyer des images érotiques à mon cerveau. La douceur des paumes de Laetitia, la fermeté de ses gestes contre ma poitrine, son index qui venait frôler le téton érigé de mon sein droit à travers le coton, tout cela était en train de me rendre complètement folle. Puis, lentement, le bout de ses doigts vint tourner autour de mes mamelons, les caresser tout autour. Je ne pus pas ...